Par Zaphod
Nous suivons le jeune James Reid, un étudiant anglais tout ce qu'il y a de plus banal qui va se faire mobiliser pour la guerre.
Envoyé en Inde sur un paquebot aménagé en transport de troupes bondé, le voyage sera extrêmement pénible, si ce n'est une escale paradisiaque de quatre jours au Cap, où James fera la connaissance de Daphné, épouse d'un officier anglais.
Durant son affectation en Inde, longue, suffocante, ennuyeuse, c'est le souvenir de Daphné qui va permettre à James de tenir le coup.
J'ai une opinion assez partagée sur ce livre.
L'histoire fait penser à de la littérature de gare, et honnêtement, pendant la première moitié du bouquin, je me serais cru dans un bouquin d'Alison Lurie. Mieux écrit, certes, mais encore plus convenu.
Car c'est vrai que Lessing écrit bien. C'est ce qui m'a fait continuer ma lecture (et aussi le fait que le bouquin n'était pas très épais).
"Les soldats mangeaient l'air autant qu'ils le respiraient, cet air étranger, poudreux, tandis qu'un soleil pareil à un orchestre de cuivres les sonnait de son éclat."
Ce genre de phrase, même si elle fait un peu recette de cuisine, n'est malgré tout pas désagréable à lire.
Et puis, dans la seconde moitié du livre, les choses se sont mises en place. Les personnages (enfin, LE personnage, parce qu'il n'y en a qu'un digne de ce nom) ont pris de l'épaisseur, et j'ai vu où Lessing voulait en venir.
Finalement, l'histoire de James, qui vit une vie creuse qui n'est pas la sienne, qui se raccroche pendant des années à un fantasme comme seule source d'espoir, et qui finit par accepter que sa vie ne soit pas autre chose, cette histoire fait mouche.
C'est seulement dommage que la mise en place soit aussi laborieuse, et que l'intrigue paraisse un peu artificielle.
Mouais. Lessing. Mouais.
RépondreSupprimerC'est pas mal, hein. Mais je trouve ça HYPER CONSENSUEL MOU. Si tu vois ce que je veux dire - et je pense que tu vois. Je suis que Bono est fan ;-)
Oui, je vois très bien.
RépondreSupprimerEn fait, ça oscille entre le doux-amer et le mou-consensuel... et parfois ça penche fort du côté mou :-)
Ah tiens, je ne reçois pas les coms dans ma boite :-/
RépondreSupprimerBref. Oui, voilà. Du mou. C'est très bon le mou, hein. Mais c'est pas dur. En fait :D
Oui, les Chats aiment le mou, c'est bien connu, mais aussi un os de temps en temps ;-)
RépondreSupprimerEt puis aussi ils aiment...Non, rien, ça va devenir limite, là :)
RépondreSupprimeret les chats n'aiment pas les mites
RépondreSupprimerDe Doris Lessing j'ai beaucoup aimé "The grass is singing", "Children of violence" et "The fifth child".
RépondreSupprimernon mais je croyais qu'on ne devait pas flooder le blog ;-)
RépondreSupprimerde Doris Lessing je n'ai rien lu et j'ai honte (à peine)