Par Livrovore
J'ai cédé à la déferlante d'avis positifs sur ce bouquin. Que ce soit sur la blogosphère littéraire, dans les conversations ou avec le prix des libraires 2007, l'engouement était quasi général. Forcément, ça m'a donné envie. Ce genre de coup de foudre général me fait quasiment chaque fois le même effet : j'ai été déçue. Je m'attendais à un truc génial et je me suis mangé un bouquin simplet et ma foi assez sympathique, mais je l'aurai certainement oublié dans trois jours. C'est pour ça que je me dépêche de faire ma critique sinon j'en serai peut-être incapable demain.
Muriel Barbery veut donc essayer de bousculer les stéréotypes, en faisant parler une concierge qui est cultivée et une gosse de riche qui se rebelle contre ses bourgeois de parents au point de vouloir se suicider et faire brûler l'appartement. Déjà, l'idée n'est pas super emballante. Mais en plus, l'auteure enfonce avec élan des portes ouvertes, en voulant casser les préjugés elle ne fait que les renforcer. Parce qu'elle suppose qu'on doit être super surpris et hyper extasié d'avoir pu penser qu'une concierge lise des livres, oh mon dieu, que je suis surprise. Ben oui, il y a des concierges qui ne sont pas idiotes, je ne savais pas que c'était surprenant. Et la Paloma, elle, est une gamine insupportable et extrêmement intolérante, on a envie de la baffer pendant tout le roman. Mais j'avoue que ça s'arrange vers la fin, heureusement.
Ensuite, le livre ne raconte rien. Sous prétexte de faire parler ses personnages, on dirait que Muriel Barbery a livré ses petites réflexions de tous les jours, sur la Vie et les Hommes. Des petites pensées que plus ou moins tout le monde a, pas de quoi se pâmer. Rien qui fasse avancer. Bon, je mens un peu, allez, il y a vaguement une petite histoire qui arrive vers la page 160 avec le monsieur japonais.
J'ai cédé à la déferlante d'avis positifs sur ce bouquin. Que ce soit sur la blogosphère littéraire, dans les conversations ou avec le prix des libraires 2007, l'engouement était quasi général. Forcément, ça m'a donné envie. Ce genre de coup de foudre général me fait quasiment chaque fois le même effet : j'ai été déçue. Je m'attendais à un truc génial et je me suis mangé un bouquin simplet et ma foi assez sympathique, mais je l'aurai certainement oublié dans trois jours. C'est pour ça que je me dépêche de faire ma critique sinon j'en serai peut-être incapable demain.
Muriel Barbery veut donc essayer de bousculer les stéréotypes, en faisant parler une concierge qui est cultivée et une gosse de riche qui se rebelle contre ses bourgeois de parents au point de vouloir se suicider et faire brûler l'appartement. Déjà, l'idée n'est pas super emballante. Mais en plus, l'auteure enfonce avec élan des portes ouvertes, en voulant casser les préjugés elle ne fait que les renforcer. Parce qu'elle suppose qu'on doit être super surpris et hyper extasié d'avoir pu penser qu'une concierge lise des livres, oh mon dieu, que je suis surprise. Ben oui, il y a des concierges qui ne sont pas idiotes, je ne savais pas que c'était surprenant. Et la Paloma, elle, est une gamine insupportable et extrêmement intolérante, on a envie de la baffer pendant tout le roman. Mais j'avoue que ça s'arrange vers la fin, heureusement.
Ensuite, le livre ne raconte rien. Sous prétexte de faire parler ses personnages, on dirait que Muriel Barbery a livré ses petites réflexions de tous les jours, sur la Vie et les Hommes. Des petites pensées que plus ou moins tout le monde a, pas de quoi se pâmer. Rien qui fasse avancer. Bon, je mens un peu, allez, il y a vaguement une petite histoire qui arrive vers la page 160 avec le monsieur japonais.
Je vous laisse, je vais me limer les griffes.
Bonjour, à force de lire des critiques négatives sur ce livre (si, si, il y a pas mal), je vais peut-être relire ce bijou que j'ai lu en 3 jours et où j'ai rarement autant ri (je me referai une opinion). C'est fin et superbement écrit. Le livre je l'ai lu lors de sa parution en octobre 2006. Bonne journée.
RépondreSupprimerJe l'ai terminé récemment, et détesté dès le premier chapitre. J'ai rarement lu quelque chose d'aussi hargneux et vindicatif avec des personnages souffrant d'un tel complexe de supériorité et se jouant la comédie pour quelle raison déjà? Pas compris.
RépondreSupprimerbonjour désolée de ne pas être de l'avis de Dasola. Je n'ai pas pu aller plus loin que la page 50. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.
RépondreSupprimerQuelqu'un a-t-il lu son premier livre : Une gourmandise.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe vous trouve trés dur avec ce livre trés sensible traitant entre autres choses de la notion de refuge mental peu traité dans la littérature.