Par Lily
Ernest Hemingway (Prix Nobel de Littérature 1954), né en 1899 dans la banlieue de Chicago, fait partie de ces auteurs dont la légende a fini par dépasser l'oeuvre. Le journalisme, la guerre, la boxe, la corrida...on sait déjà tout de ses passions, de sa vie etc.
Mais le plus dommage, c'est que c'est un auteur qui a tellement engendré d'immitateurs qu'on finit par ne plus prendre beaucoup de plaisir à lire ses oeuvres. C'est presque devenu un lieu commun : dès qu'il y a un langage "parlé", des hommes viriles, des étendues sauvages et du rhum, on dit : "C'est du Hemingway".
Parmi ses oeuvres majeures, on trouve son premier livre, The sun also rises (Le soleil se lève aussi, 1920), et bien sûr les incontournables A farewell to arms (L'Adieu aux armes, 1929), To have & have not (En avoir ou pas, 1937), Pour qui sonne le glas (For whom the Bell tolls, 1940). Des oeuvres qui ont marqué le vingtième siècle au point que la plupart de leurs titres sont entrés dans le langage ou l'imaginaire collectif, y compris chez des gens qui ne les ont jamais lus (exemple : Les neiges du Kilimanjaro, recueil de 1961).
Boulimique de travail, Hemingway a écrit à la chaîne quasiment jusqu'à la fin de ses jours, et possède une des série de publications posthumes les plus impressionnantes de l'histoire littéraire du vingtième siècle : A Moveable Feast (Paris est une fête) sort en 1964, l'année de sa mort, et cinq autres romans ont été publiés depuis dont l'excellent Under Kilimanjaro l'an passé. On doit aussi à Ernest Hemingway une pluie de nouvelles, compilées un peu au petit bonheur dans les éditions françaises : ainsi le recueil The Fifth Column & The First Forty-Nine Stories (1938) existe en français sous le titre La cinquième colonne dans une édition ne proposant que la longue nouvelle titre. Même constat pour ses recueils subversifs et classiques Men without Women (1927) et Winner takes nothing (1933).
En 1961, Hemingway se suicide, persuadé qu'il est en train de devenir aveugle. Avec le temps, la plupart des analystes mettent en doute cette cécité qu'ils considèrent comme l'un des nombreux délires paranoïaques dont souffrait déjà l'auteur depuis une quinzaine d'années.
Ernest Hemingway (Prix Nobel de Littérature 1954), né en 1899 dans la banlieue de Chicago, fait partie de ces auteurs dont la légende a fini par dépasser l'oeuvre. Le journalisme, la guerre, la boxe, la corrida...on sait déjà tout de ses passions, de sa vie etc.
Mais le plus dommage, c'est que c'est un auteur qui a tellement engendré d'immitateurs qu'on finit par ne plus prendre beaucoup de plaisir à lire ses oeuvres. C'est presque devenu un lieu commun : dès qu'il y a un langage "parlé", des hommes viriles, des étendues sauvages et du rhum, on dit : "C'est du Hemingway".
Parmi ses oeuvres majeures, on trouve son premier livre, The sun also rises (Le soleil se lève aussi, 1920), et bien sûr les incontournables A farewell to arms (L'Adieu aux armes, 1929), To have & have not (En avoir ou pas, 1937), Pour qui sonne le glas (For whom the Bell tolls, 1940). Des oeuvres qui ont marqué le vingtième siècle au point que la plupart de leurs titres sont entrés dans le langage ou l'imaginaire collectif, y compris chez des gens qui ne les ont jamais lus (exemple : Les neiges du Kilimanjaro, recueil de 1961).
Boulimique de travail, Hemingway a écrit à la chaîne quasiment jusqu'à la fin de ses jours, et possède une des série de publications posthumes les plus impressionnantes de l'histoire littéraire du vingtième siècle : A Moveable Feast (Paris est une fête) sort en 1964, l'année de sa mort, et cinq autres romans ont été publiés depuis dont l'excellent Under Kilimanjaro l'an passé. On doit aussi à Ernest Hemingway une pluie de nouvelles, compilées un peu au petit bonheur dans les éditions françaises : ainsi le recueil The Fifth Column & The First Forty-Nine Stories (1938) existe en français sous le titre La cinquième colonne dans une édition ne proposant que la longue nouvelle titre. Même constat pour ses recueils subversifs et classiques Men without Women (1927) et Winner takes nothing (1933).
En 1961, Hemingway se suicide, persuadé qu'il est en train de devenir aveugle. Avec le temps, la plupart des analystes mettent en doute cette cécité qu'ils considèrent comme l'un des nombreux délires paranoïaques dont souffrait déjà l'auteur depuis une quinzaine d'années.
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