Par Lhisbei
"J'avais le cou meurtri à cause de la laisse, et l'esprit fatigué de l'entendre me dire C'est noté ? vingt fois par jour C'est noté ? Car je devais me rendre à l'évidence, j'étais à son service." Le livre s'ouvre sur cette phrase. Les 234 pages qui suivent tournent en rond autour de cette phrase. Tobold le roi du hamburger a embauché la narratrice pour qu'elle rédige un livre à sa gloire. Elle l'accompagne dans ses déplacements, dans sa vie, et prend des notes lui obéit au doigt et à l'oeil, devient son toutou, son objet jusqu'à perdre toute estime d'elle même. Il faut dire que Tobold est un odieux personnage riche, cynique, mégalomane, brutal, un Homo Capitalistus capricieux, entouré de d'une cour de carpettes soumises et peureuses.
C'est long, répétitif, convenu. Le rapport de domination est traité sans originalité. La narratrice inspire pitié. Dès les premières pages j'ai eu envie de lui coller 2 baffes. Elle ne se soumet pas aux désirs de Tobold, elle arrive à lui déjà soumise et prête à toutes les compromissions. Difficile ensuite de la comprendre et de la défendre dans ses choix. Les clichés sont nombreux (la femme de Tobold est un archétype), la critique facile. Bref ce portrait ne casse pas 3 pattes à un canard. Vite lu, vite oublié.
"J'avais le cou meurtri à cause de la laisse, et l'esprit fatigué de l'entendre me dire C'est noté ? vingt fois par jour C'est noté ? Car je devais me rendre à l'évidence, j'étais à son service." Le livre s'ouvre sur cette phrase. Les 234 pages qui suivent tournent en rond autour de cette phrase. Tobold le roi du hamburger a embauché la narratrice pour qu'elle rédige un livre à sa gloire. Elle l'accompagne dans ses déplacements, dans sa vie, et prend des notes lui obéit au doigt et à l'oeil, devient son toutou, son objet jusqu'à perdre toute estime d'elle même. Il faut dire que Tobold est un odieux personnage riche, cynique, mégalomane, brutal, un Homo Capitalistus capricieux, entouré de d'une cour de carpettes soumises et peureuses.
C'est long, répétitif, convenu. Le rapport de domination est traité sans originalité. La narratrice inspire pitié. Dès les premières pages j'ai eu envie de lui coller 2 baffes. Elle ne se soumet pas aux désirs de Tobold, elle arrive à lui déjà soumise et prête à toutes les compromissions. Difficile ensuite de la comprendre et de la défendre dans ses choix. Les clichés sont nombreux (la femme de Tobold est un archétype), la critique facile. Bref ce portrait ne casse pas 3 pattes à un canard. Vite lu, vite oublié.
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