Humour "noir", par Ingannmic.
Verre Cassé est un fidèle client du « Crédit a voyagé », le bar tenu par son ami L’escargot entêté. A la demande de ce dernier, il consigne dans un cahier les histoires que veulent bien lui rapporter les habitués du lieu, histoires tristes ou cocasses de leurs existences. Verre Cassé y mêle des bribes de ses souvenirs, ou parfois simplement ce qui lui passe par la tête au moment où il rédige ses notes. Il écrit comme il parle, dans un flot ininterrompu, qui m’a presque donné la sensation de l’écouter plutôt que de le lire !
Cette lecture m’a réjouie. Alain Mabanckou fait preuve d’un humour intarissable tout au long du récit, qui pullule de jeux de mots dont il tire la source de ses références littéraires, historiques, culturelles, bibliques… ce joyeux mélange abolissant toutes les hiérarchies, qu’elles soient sociales ou raciales. Verre Cassé est capable de faire l’apologie de la littérature au même titre que celle de la bouteille, de mêler propos de poivrots et citations d’auteurs, de se lancer de longues énumérations à couper le souffle, et recélant de multiples clins d’œil souvent très drôles.
Cet humour et la –fausse- simplicité qu’il prête à son personnage lui permettent, presque mine de rien, de se jouer des convenances, des hypocrisies (des politiciens corrompus, des intellectuels faussement modestes), de ceux qui aiment se donner de l’importance, des traditions, des préjugés, de l’ambivalence des relations nord-sud…
Cette lecture m’a réjouie. Alain Mabanckou fait preuve d’un humour intarissable tout au long du récit, qui pullule de jeux de mots dont il tire la source de ses références littéraires, historiques, culturelles, bibliques… ce joyeux mélange abolissant toutes les hiérarchies, qu’elles soient sociales ou raciales. Verre Cassé est capable de faire l’apologie de la littérature au même titre que celle de la bouteille, de mêler propos de poivrots et citations d’auteurs, de se lancer de longues énumérations à couper le souffle, et recélant de multiples clins d’œil souvent très drôles.
Cet humour et la –fausse- simplicité qu’il prête à son personnage lui permettent, presque mine de rien, de se jouer des convenances, des hypocrisies (des politiciens corrompus, des intellectuels faussement modestes), de ceux qui aiment se donner de l’importance, des traditions, des préjugés, de l’ambivalence des relations nord-sud…
Un roman truculent, qui m’a vraiment fait passer un bon moment !
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