La maîtresse, l'amant, et la mort, par Sandriine
Boris Akounine est un écrivain contemporain russe que j’apprécie énormément. Déjà son héros Fandorine Eraste Petrovitch ressemble à Rouletabille, en plus écorché (il est russe n’oublions pas). De plus chacun de ses livres est une aventure !!! Car l’écrivain change à chaque fois de style narratif :
Azazel est un « bête » livre d’aventures policières se passant au 19ème siècle en Russie. Fandorine est un jeune héros charmant et naïf, terriblement chanceux, ce jusqu’à l’avant-dernière page.
Le Gambit turc se passe durant la guerre, on n’aperçoit quasiment pas le héros, le récit est donné par une jeune femme et parsemé de courrier, articles de presse, …
A chaque fois je me laisse emporter par son changement et quasi à chaque fois j’adore cela.
Dans ce cas-ci il a écrit 2 romans se passant en même temps. Il n’est aucunement obligé de lire les deux, ni de les lire dans un certain ordre (même si d’après moi il vaut mieux lire d’abord « La maitresse de la mort » le premier sorti qui plus est). Ce sont deux histoires bien séparées mais avec des repères de l’histoire d’à côté (si si c’est très clair !!)
Ces deux livres m’ont fait passés de très bons moments en particulier "L’amant de la mort" qui se passe dans les bas fonds de la Russie, à la recherche d’un chapelet, d’un trésor et d’un terrible meurtrier.
"La maitresse de la mort" nous entraine dans un club étrange où chaque participant désigné est prié de se suicider non sans avoir écrit auparavant un poème relatant sa vision de la mort juste avant de faire le grand saut…
Craquez pour Fandorine avant que l’on fasse un film d’Azazel (c’est en cours de négociation) c’est tellement meilleur en livre !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire