mercredi 8 juillet 2009

« Poisson d’or » - Le Clézio

Fluide mais… par Sandrine


Depuis mes débuts en LeClézioïsme, voici le titre le plus accessible que j’ai lu. Un roman, dévoré en deux jours, dévoré parce que l’écriture de Le Clézio, qu’elle soit accessible ou un peu moins me fascine. Mais…

D’abord le résumé : Laïla n’est encore qu’une fillette quand on la vole en plein rue, elle est vendue à une vieille dame qui l’éduque comme elle peut jusqu’à sa mort. Passant de « bras en bras », elle découvre les travers et la mesquinerie des gens qui l’entoure. Elle recherche sans cesse la liberté mais elle ne tombe jamais que sur des gens qui l’apprivoisent pour mieux se l’approprier. Alors elle fuit, toujours plus loin jusqu’à revenir à la source pour pouvoir enfin libérer ses fantômes et vivre plus sereinement. Entretemps elle se découvre un talent, perd énormément d’illusions, traversera son pays, la France et les Etats-Unis…

Le Clézio semble approfondir l’histoire de Lalla qu’il racontait dans "Désert", d’une manière plus fluide, plus simple, plus oubliable aussi. J’ai apprécié "Poisson d’or" mais il m’a manqué un petit quelque chose… une force, une émotion, des odeurs, de la langueur (quel horrible mot mais le plus proche de ce que je voudrais dire !). Ce petit quelque chose que l’on retrouve dans "Désert" et qui en fait un livre magnifique et inoubliable.
Je le conseille tout de même, et particulièrement à toutes personnes ayant abandonné l’idée de lire un jour ce fantastique aristochat !
Ici la critique d'Ingannmic!

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