Un premier livre, c'est difficile à écrire, un deuxième quand le premier a été un succès, encore plus. Le seul avantage c'est que les chiffres de ventes seront bons a priori. J'ai donc acheté le nouveau Zafon le jour de sa parution. J'avais déjà lu les deux premières chapitres sur internet qui étaient très prometteurs mais j'ai dû attendre les vacances pour pouvoir continuer. "L'Ombre du Vent" étant un de mes coups de coeurs j'avais de grandes espérances.
"Le Jeu de l'Ange" se passe à Barcelone dans les années 20. C'est l'histoire de David Martín. Fils d'un vétéran de guerre, il grandit dans un milieu pauvre ou l'on se méfie des livres. Il doit lire ses livres en cachette. Un de ses préférés est "Grandes Espérances" de Charles Dickens. Il commence à travailler pour le journal "La voix de l'industrie" où le riche Pedro l' aide à révéler son talent d'écrivain quand un jour il n'y a personne pour écrire le feuilleton. Ses histoires sont un grand succès mais avec le succès vient la solitude. Les choses vont si mal qu'il finit par vendre son âme d'écrivain à Monsieur Correlli qui lui demande d'écrire un livre sur une nouvelle religion. En fait il doit inventer cette religion lui-même et il recevra pour ce livre une somme de 100.000 francs français. Vous comprenez qu'avec une telle somme ce n'est pas une vie de détente qu'il achète. Une fois engagé dans cette voie infernale, impossible de retourner sur ses pas et quand il commence a faire des recherches sur ce mystérieux "Monsieur" il devient clair qu'il est entré dans un jeu très dangereux et qu'il lui reste peu d'amis.
"Le Jeu de l'Ange" se passe à Barcelone dans les années 20. C'est l'histoire de David Martín. Fils d'un vétéran de guerre, il grandit dans un milieu pauvre ou l'on se méfie des livres. Il doit lire ses livres en cachette. Un de ses préférés est "Grandes Espérances" de Charles Dickens. Il commence à travailler pour le journal "La voix de l'industrie" où le riche Pedro l' aide à révéler son talent d'écrivain quand un jour il n'y a personne pour écrire le feuilleton. Ses histoires sont un grand succès mais avec le succès vient la solitude. Les choses vont si mal qu'il finit par vendre son âme d'écrivain à Monsieur Correlli qui lui demande d'écrire un livre sur une nouvelle religion. En fait il doit inventer cette religion lui-même et il recevra pour ce livre une somme de 100.000 francs français. Vous comprenez qu'avec une telle somme ce n'est pas une vie de détente qu'il achète. Une fois engagé dans cette voie infernale, impossible de retourner sur ses pas et quand il commence a faire des recherches sur ce mystérieux "Monsieur" il devient clair qu'il est entré dans un jeu très dangereux et qu'il lui reste peu d'amis.
Le thème Faustien, beaucoup de références littéraires, Barcelone comme décor, le retour du "cimetière des livres oubliés", ce n'est pas assez pour faire du deuxième livre de Zafon un nouveau chef-d'oeuvre. Écrit à la première personne par un personnage principal pédant, égoiste et vide, avec trop d'explications inutiles qui gâchent l'ambiance, un plot assez prévisible, lardé d'une histoire d'amour ridicule et totalement superflue, "Le jeu de l'Ange" est devenu un livre très médiocre.
Oh quel dommage... L'ombre du vent est aussi un de mes coups de coeur et je me faisais une joie de lire celui-ci... A voir...
RépondreSupprimerPeut-être tu vas l'aimer quand même. Il y a aussi des critiques positives sur le Net.
RépondreSupprimerje suis en train de le lire et je trouve au contraire beaucoup de qualité à cet ouvrage. Ton résumé me semble par trop réducteur.
RépondreSupprimerN’hésite pas quand tu l’auras fini de nous envoyer ton résumé à toi. Nous aimons publier des opinions opposées. :)
RépondreSupprimerVotre commentaire Anne confirme mon opinion. N'ayant pas lu ''l'ombre du vent'' je n'avais pas de point de comparaison, mais je l'ai terminé et trouvé tres moyen avec un arrière goût de Coehlo qui me déplait.
RépondreSupprimeregalement très décue par l'histoire tirée par les cheveux mais j'ai retrouvé quelques rares bons moments de la lignée du 1° roman
RépondreSupprimerCe deuxième livre, comme trés justement dit ce n'est pas facile après le succès de l'ombre du vent, donc le jeu de l'ange est un bon ouvrage. Le pouvoir descriptif de cet auteur est "fantastique", l'intrigue tient la route, il ya certes des notions tempo un peu brouillon mais vraiment il faut pas être injuste ou voir du cohelo (j'ai du rater qqchose). Je pense que ceux qui ont aimé l'ombre du vent ne seront pas déçus.
RépondreSupprimerJ'ai lu l'ombre du vent qui me rapplle mon enfance passé dans ce vieux cartiers de Barcelone. Je me demande, à vous lire, si je doit acheter le jeux de l'ange?
RépondreSupprimerJ'ai lu l'ombre du vent qui me rappelle mon enfance dans ces vieux quartiers de Barcelone. Je me demande, à vous lire, si je dois acheter le jeu de l'ange?
RépondreSupprimerTrès déçu par la lecture de ce nouveau roman de C. L. Zafon qui reprend les ressorts de l'Ombre du vent, même technique narrative, même inspiration, mêmes lieux, et pour partie les mêmes personnages (la famille Sempere). Et pourtant l'auteur semble se perdre dans sa propre intrigue, en se pastichant. Les cents dernières pages sont pratiquement illisibles à force d'invraisemblances. Reste quelques jolies pages qui témoignent d'un indéniable talent. A oublier!
RépondreSupprimerj'avais adoré L'OMBRE DU VENT ; j'attendais beaucoup de celui-là et je dois avouer une légère déception ; trop de longueurs, d'exploitation de vieilles recettes du roman gothique... 6/10
RépondreSupprimerje suis tombee dans ce livre l histoire est passionante tellement que des que j avais un moment de libre je me replongeais dedans apres les livres c est une question de periode et d envie il m est arrivee de me forcer a lire laisser tomber et y revenir quelques mois apres mais celui si adoration instantannee
RépondreSupprimerJe viens de terminer le jeu de l'ange et je suis malheureusement tres déçue du dénouement. Zafon n'arrive plus a jongler aussi facilement avec le fantastique que dans son précédent roman et se perd, moyen en quoi on arrive plus tellement a dicerner le vrai du faux. D'autre part on dirait que l'auteur s'est laché sur la fin en nous bassinant de violence de sang et de crimes peut etre pas tous necessaires...
RépondreSupprimer(le succes lui est monté a la tete ?)
Dommage, mais je ne desespere pas de retrouver le bon et talentueux Zafon de l'ombre du vent dans un prochain roman !
Eh bien moi aussi je suis décue. Dans l'Ombre du vent, il frolait toujours le fantastique de façon magistrale sans tomber dedans, avec des personnages truculents, profonds, des situations originales, jamais de sensation de "déjà vu, déjà lu"...alors que dans son Jeu de l'ange, il patine dans du réchauffé gothique...dommage je l'avais tellement aimé!!
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce livre jusqu'au dernier quart. La fin m'a déçue... où bien je n'ai rien compris, où bien l'auteur fait exprès pour nous laisser sur notre appétit. Le personnage Corelli disparaît et on n'en entends plus parler... Il y aura peut-être une suite (car l'Ombre du Vent précède chronologiquement Le Jeu de l'Ange). On verra bien. Zafon demeure quant à moi un très grand écrivain.
RépondreSupprimerTrès décue par ce deuxiéme roman....que je ne vais même pas terminer !
RépondreSupprimerPour ma part je n'ai pas lu l ombre du vent mais j'ai été très séduite par l'écriture de Zafon, son intrigue tiend très bien la route, et les personnages sont en meme temps attachants vibrant de sincerite et emprunt de vérité. Un bon livre a ne pas rater
RépondreSupprimerdéçue par ce deuxième roman, trop de sang, de meurtres qui n'apportent rien à l'intrigue! la fin est "bizarre" et l'on reste sur sa faim...
RépondreSupprimermoi aussi suis déçue par ce livre, une ipression de copier coller
RépondreSupprimerJe parie que son troisième livre sera une intrigue à Barcelone mettant en scène le petit fils Sempéré!!!
RépondreSupprimerC'est malin de dire que ce corelli disparait, je n'avais pas encore lu la fin.
RépondreSupprimerMais il est vrai que le " jeu de l'ange " ne m'a pas autant captivé que l'ombre du vent qui est un livre magnifique.
J'ai adorer le livre. Malgré sa naiveter, David sait se faire remarquer et mettre ses limites. On voie vraiment la vie médiocre d'un jeune homme des années 20 qui tente de s'en sortir par peu importe la manière. L'un de mes coups de coeurs!
RépondreSupprimerIan, Quimper
RépondreSupprimerUn livre passionnant qui traite de la conscience morale. Mr Corelli, le Patron, est une figure de la conscience morale qui, au travers des marchés proposés aux humains, questionne leurs choix de vie, leurs renoncements, l'acceptation de leurs limites, la perte des illusions. Un livre décidément moral sur la culpabilité et la réparation. Ce livre n'a de fantastique que les apparences, il s'ancre au contraire dans la réalité de nos conflits existentiels, dans le sens incertain que nous donnons à nos vies. L'épilogue, comme il se doit, préfigure la conscience de la mort et l'interrogation sur l'oeuvre de sa vie. David Martin décide de "sauver" un enfant, n'est-ce pas la plus belle des oeuvres ?
J'ai vraiment adoré "L'ombre du vent" et longtemps, il a figuré dans mes livres préférés. Je viens de finir "Le jeu de l'ange", un peu déçue quand même. J'ai aimé l'errance dans les rues de Barcelone, les personnages globalement attachants même David Martin qui a des côtés parfois agaçants, la librairie Sempere, les livres oubliés mais la fin n'est pas à la haureur de ce que j'attendais. Mais il faut avouer que j'ai quand même passé un bon moment dans la lecture de ce pavé.
RépondreSupprimerJ'ai lu "l'ombre du vent" et je suis devenue associable le temps de cette lecture. Il est vrai que "le jeu de l'ange" ne m'a pas rendue associable mais il a su m'amener dans ce nouvel univers de Barcelone que nous pensons connaitre avec "l'ombre du vent" . L'intrigue a un peu de mal à démarré mais quand nous y sommes nous ne pouvons plus décrochés, les évènements se suivent, les personnages sont attachants, surtout celui d'Isabella . Elle a tout de suite su comment etre avec David et lui a finit par l'accepter (leur relation est tres belle, et chacun tiens à l'autre comme nous pouvons le remarquer tout au long de l'oeuvre). David est un personnage assez froid et distant mais il m'intriguait dans ses comportements. Le fait de retrouver des lieux et des personnages de "l'ombre du vent" nous fait penser que nous ne sommes pas du tout étrangers à cette histoire, nous avons l'impression de connaitre cette Barcelone mais C.L.Zafon arrive quand meme a nous la faire redécouvrir. Cet auteur a une sublime facon d'écrire qui ne me laisse pas du tout indifférente. Et je suis contente de remarquer quelques différence avec "l'ombre du vent" .
RépondreSupprimerEnfin, la fin m'a étonnée ( tout comme celle de "l'ombre du vent") mais elle est sublime. En effet, David a comme une seconde chance qu'il compte saisir, parmis tout ce qu'il a entrepris dans sa vie, cet acte semble etre un secours . Il décide de sauver cette jeune fille, et cela n'est pas pour rien. A travers elle il va essayer de reparer les erreurs qu'il a pu faire.
Depuis ma découverte de cette auteur il m'est impossible de m'accrocher de nouveaux a un auteur ou a un roman autant que ces deux la. J'attends donc avec impatience le prochain roman de C.L.Zafon, curieuse de savoir ou son imagination débordante va bien nous mener.
Help ! J'ai lu les 400 pages sans problème mais j'avoue ne rien avoir compris au dénouement de l'histoire. Si quelqu'un pouvait me mailer (tuttifruiti@laposte.net) la fin du bouquin ce serait sympa. A savoir par ex qui est ce Corelli exactement ?
RépondreSupprimer"Le Jeu de l'Ange" reprend de nombreux éléments de "L'Ombre du vent", à savoir l'apologie des livres, une histoire d'amour a priori impossible, une enquête tendue à propos d'un écrivain oublié et la libraire Sempere & Fils très présente, mais malgré cette impression de réchauffé je garde un souvenir agréable de ma lecture. Quelques personnages sont très attachants, comme David Martin, le héros sombre, torturé et parfois dépressif, mais surtout Isabella, qui nous offre de très beau moments avec David et permet d'illuminer un peu les ténèbres de Barcelone, et qui de plus n'est pas un personnage anodin car elle est également là dans "L'ombre du vent", d'une certaine façon... je n'en dis pas plus héhé.
RépondreSupprimerLa fin est jolie, émouvante, et en oubliant la splendeur de "L'ombre du vent" on peut trouver que "Le jeu de l'ange" est un très bon livre et original, mais lorsqu'on le compare à son prédecesseur c'est vrai qu'on est plutôt déçu...
Il reste bien écrit, mais le scénario est parfois confus, quelques longueurs viennent alourdir le livre et l'histoire d'amour est plus assomante qu'autre chose (mais déjà l'histoire entre Daniel et Beatriz dans "L'ombre du vent" me laissait de marbre). Je le conseille tout de même à ceux qui aimeraient passer un moment agréable -mais pas mémorable- en lisant un bon livre.
Cela me rassure de lire que je ne suis pas la seule qui ait été déçue par la fin. Le livre m'a plu par ailleurs... quel dommage !
RépondreSupprimerDéception globale également. Je l'ai lu très vite car le suspens a bien fonctionné sur moi, mais j'ai trouvé le dénouement très baclé. Finalement on ne comprend rien. Toute la précision qui fait la qualité de L'Ombre du Vent fait ici défaut. Les personnages ne sont pas hyper attachants non plus, on n'a pas vraiment peur pour eux ni envie de les voir heureux. Sauf peut-être Isabella, dont la personnalité est bien tarvaillée.
RépondreSupprimerEnfin c'est quand même bien écrit, espérons que Zafon a cédé à la facilité de manière exceptionnelle.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerIci je lis que Isabella paraît egalement dans l'ombre du vent... pourtant je n'arrive pas à la retrouver!!!
RépondreSupprimerJe ne trouve vraiment pas le lien entre Isabella et l'ombre du vent, je n'arrête pas de chercher?
Je viens de me rendre compte où elle apparaît...vraiment à la fin du livre je me suis rendue compte qu'effectivement jamais on évoque le nom de Sempere Junior...
RépondreSupprimerje viens de terminer ,,et comme vous tous,,,très très déçue,,,,,,la fin,,,,,bizarre,,et incompréhensible,,,,,j'en ai sauté des bouts a la fin,,tant j'avais hâte de passer à autre chose,,,,
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec la majorité. J'ai dévoré le livre mais les 60 dernières pages, je n'y ai rien compris... la fin est vraiment tortueuse ! Marie-Hélène
RépondreSupprimerJ'ai devore l'ombre du vent, a la fois roman historique, thriller, roman fantastique, a la fois violent, sensible, poetique. j'ai commence le jeu de l'ange et trouve que l'on bascule trop vite dans le fantastique, voir le gothique l'atmosphere de ce roman est etouffante, les personnages moins attachants et l'histoire moins captivante.
RépondreSupprimerJ'ai adoré l'Ombre du Vent, c'est mon livre préféré encore aujourd'hui. J'étais impatiente de rentrer dans l'univers du Jeu de l'Ange et, bien que la lecture m'a plue, je n'ai pas compris grand chose au dénouement... La fin me laisse vraiment sur ma faim (sans vouloir faire de jeu de mots..)et je suis d'accord avec ceux qui ont dit que la précision et l'emboitement parfait des pieces du puzzle de Zafon présents dans l'Ombre du Vent ne sont pas présents dans le Jeu de l'Ange. C'est dommage, j'ai été déçue d'avoir encore tant d'interrogations à la fin du récit...C'est vrai que j'ai eu l'impression que Zafon se perd dans sa propre intrigue, et qu'on ne discerne pas aussi bien le vrai du faux, tels que l'ont mentionné des personnes précédemment.
RépondreSupprimereh bien à part Ian, de Quimper, qui donne son explication, je vois que tous les autres, tout comme moi, ne comprennent pas la fin et cela me rassure un peu je dois bien l'admettre... qui est Corelli, Lucifer?.. qui a manigancé le tout, le Papa Vidal?.. avec la complicité de l'inspecteur Victor Grandes?... David devient immortel et songe à se noyer avec Cristina adulte, quand elle sera vieille... help... Ian de Quimper ou qlq'un d'autre !!???... une petite suissesse perdue qui vient de terminer le Jeu de L'Ange...
RépondreSupprimerMerci d'avance... :o)
Attention SPOIL.
RépondreSupprimerJe viens de terminer le livre. J'ai adoré l'écriture et je l'ai trouvé très prenant. Même si il y a trop de sang de meurtres et de détails un peu gore dont on se passerait largement...
Cependant la fin ??? quelqu'un à compris ? c'est un peu facile de terminer comme ça... On n'explique pas la nuit qu'il a passé à l'ensueno (l'etablissement qui est censé avoir fermé..), ni qui est Correli, ni d'où vient cette gamine Cristina, ni pourquoi d'un coup il ne vieillit plus, ni pourquoi Corelli voulait un livre sur ce thème. A croire que l'auteur lui même s'est pris pour David Martin et s'est perdu dans son récit !
J'ai également été quelque peu déçue par la fin de ce roman. Trops de noeuds se sont formés au cours de l'histoire et visiblement, l'auteur lui-même (à moins que nous ne soyons tous complètement atteint) n'arrive pas à tous les défaire. Quelques idées se sont donc formées dans ma tête, j'aimerais votre avis :
RépondreSupprimer- Corelli serait un "ange" (ou un diable mais le titre n'aurait plus grand sens) qui tenterais de redonner vie à un poète perdu.
- La nuit passée à L'Ensueno serait un coup monté de Corelli afin d'éprouver le jeu écrivain ou bien de tester ses limites.
- Victime du jeu de l'ange, David ne vieillerait donc plus et s'occuperait de Christina, jeune enfant qu'il a recueillit, croyant qu'à travers elle il réparerait ses erreurs.
- Les mises en scène, notamment avec les personnes de cires (dans la cave de la "maison" de Corelli) serait alors dû au complot monté par Diego contre David. Diego, fou de rage d'être lui aussi pris dans le jeu de l'ange, aurait cherché à se libérer du "maléfice" en détruisant l'âme de David, qui prendrait alors sa place dans ce jeu infernal.
- David, nécéssaire à Corelli aurait donc été soigné par ce dernier (dans la fameuse cave). Corelli avait sans doute l'intention de devenir plusqu'un simple "ange", il aurait aimé devenir Dieu de haine et de rage d'où la requête de la nouvelle religions.
- Dans un tout autre registre, Corelli aurait simplement voulu "jouer" avec David et le forcer dans ses choix jusqu'à ce que celui tombe dans la folie (ce qu'il ne manqua pas de faire). On eput encore supposer que Corelli voulait révolté David contre la folie qui le gettait (folie provoquée par Diego & Co)
Voilà un peu quelques idées en vrac, dites moi ce que vous en penser, pour voir si on pourrait y voir plus clair dans cette affaire...
Je vous trouve un peu durs avec ce livre.
RépondreSupprimerCependant, j'avoue que la fin est très bizarre et créée le " flop " du roman : on referme le livre perplexe en pensant " rien compris ".
Effecivement, qui est Corelli ? Soit, Corelli est " un ange déchu " (on est donc dans le fantastique ); soit tout est orchestré par Diego, qui n'aurait pas apprécié la curiosité de David et ce serait débrouillé pour le supprimer de manière à éviter que le héros découvre ses manigances mais l'enfant de la fin ne veut plus rien dire ; ou plus simplement David est fou. Personnellement, la 3ème hypothèse semble la plus plausible.
Je trouve aussi qu'il y a un peu trop de descriptions mais là, cela dépend des goûts des lecteurs.
Néanmoins ( à part la fin ) ce roman reste un bon roman, qui ne détrône tout de même pas l'Ombre du vent ( à lire absolument ! ).
Les parallèles entre les deux sont "croustillant", Isabella étant la mère morte de Daniel Sempere, Sempere junior son père pour l'ombre du vent. On retrouve Isaac gardien du cimetière des livres oubliés, ce fameux cimetière et le libraire Banilo ( ? je me souviens plus de son nom ).
J'oubliai : le vieillissement arrêté de David. Moi, je dirais que c'est une image : le héros, marqué à jamais moralement par ce qui lui est arrivé, a laissé sa vie derrière lui, comme s'il était mort à Barcelone. Un peu comme lorsqu'on dit d'un enfant qu'il a le visage d'un vieillard à cause de tout ce qu'il a vu et enduré, comme s'il n'avait jamais eu une enfance alors qu'il a dix ans. Euh, je suis pas trop claire non ?
RépondreSupprimerRomain.
RépondreSupprimerle bonjour,
ce qui m'est apparu tout au long du livre et d'aprés différentes étapes du roman est que David devient un peu le Tyler Dorden de Fight Club...mais la fin est incohérente si on se réfère à ce principe.
-En effet, quand D se retrouve dans la maison Guell, il reve de bruler ses éditeurs maudits;
-ensuite, il y a tous les morts que met en évidence Victor Grandes, qui arrivent juste après leur rencontre d'avec D., comme par hasard;
-les actes financiers de D. qui contredisent son histoire;
-il aurait pu soit devenir fou apres avoir assisté a la mort de son pere, ou que ce soit lui qui l'ait tué car il lui en voulait, mais dans sa schizophrenie, il parlerait tout de meme d'amour et comme les autres ferait un déni de tous ces meurtres;
-apres ses heures et mois passés à écrire, même dans sa prime jeunesse, il aurait perdu la raison avec un dédoublement de la personnalité (cf la tumeur; mais cela peut être du aussi juste a des heures d'épuisement) et à partir des photos de la chambre maudite il aurait créé son histoire avec les figures principales;
-Grandes fait tout de meme référence au fait que D. possédait la fameuse broche lors de leur première rencontre;
-les pièces dans lesquelles il trouve les pantins ne sont pas réelles pour Grandes (à moins que ce fut une manipulation de la part de ce dernier);
-il aurait pu rêver de sa tumeur et rêver avoir rencontrer le Dr Trias, sans se rendre compte que celui-ci était mort;
Toutefois, la fin plonge toute cette logique dans les profondeurs de l'inanition littéraire. Heureusement, parce que cela m'aurait déçu d'avoir raison, parce que trop prévisible; malheureusement, parce que la fin n'est pas foncièrement cohérente, même dans cet aspect fantastique, parce qu'il fait appel à de gros effets, mais trop brutaux pour qu'ils soient crédibles et subtils.
Et pourtant...et pourtant...le style, la fluidité de la plume de Zafon me laissent toujours rêveur, malgré les coquilles de la traduction française, trop fréquentes à mon goût et les premières pages qui font passer les mois et les années sans trop expliquer le pourquoi du comment (on est un moment à 17 ans, puis "quelques mois" plus tard on est à 28 ans...)
Voilà ma petite pierre.
Bon! et je m'apperçois des miennes de coquilles...haha!
RépondreSupprimerCordialement,
Romain.
Je vais être dure avec ce livre. J'ai emporté le jeu de l'ange en vacances et j'ai cru que j'allais le jeter à la poubelle avant de le terminer... mais la curiosité l'a emporté sur la déception. Mon interprétation : Corelli est l'Ange déchu, au sens biblique du terme, donc le Diable. Il a volé l'âme du héro qui ne vieillit donc plus, il va vivre toute l'éternité sans pouvoir mourir. Corelli lui apporte cristina enfant qu'il aimera et tentera de rendre heureuse en sachant qu'il la verra mourir une seconde fois (peut-être de vieillesse cette fois) sans que lui-même prenne une ride.
RépondreSupprimerJ'ai aussi noté un nombre invraisemblable de coquilles dans la traduction française mais ce qui m'a foncièrement agacée est le style "scénario". Il y a un grand nombre de passage qui ne semblent pas être écrits pour un roman mais pour en faire un film. Ca a l'avantage d'être très visuel, on imagine sans mal les scènes, mais là il en a trop fait. J'ai l'impression que Hollwood a un peu tapé sur le système de notre cher Carlos car les scènes de la fin sont simplement dignes d'un film américain peu crédible et violent dans lequel presque tout le monde meurt à la fin. Dommage car l'Ombre du Vent est un véritable chef d'oeuvre, à lire et relire.
J'ai tellement adore l'atmosphere de ce livre, que j'ai enchaine avec "Marina" et que je poste ce message depuis Barcelone dont je suis tombée amoureuse grace a Zafon....
RépondreSupprimeret coucou :)
RépondreSupprimermon mois d'aout a été consacré à jouer avec l'ange donc , et ma foi , c'est bien passé ; avec ces yeux luisant dans le noir...j'ai bien senti le souffre derrière cette histoire...et j'me suis laissée emporter " gaiment" dans la tourmente ; j'avoue avoir lu quelques descriptions longuettes en diagonale.....
bon, maintenant je l'attends au cinéma :)
Line
L'ombre du vent m'avait séduite comme la plupart des lecteurs.
RépondreSupprimerJ'en suis à la page 172 du Jeu de l'ange et je ne me sens pas transportée. Dommage de ressortir cette histoire de cimetière des livres oubliés, c'était très bien dans le premier; mais remettre cela sur le tapis donne un goût de réchauffé qui ne me plait pas beaucoup. Par moment j'ai l'impression d'avoir déjà lu ce livre.
Bon je vais m'accrocher encore un peu
J'aimais bien ce livre jusqu'au moment où David va à la rencontre de Cristina au sanatorium, pour moi sa mort a tout gâché... Enfin, auparavant je trouvais quand même que le livre tournait en rond, rendez-vous avec Corelli, mal-être de David, rendez-vous avec Corelli... Mais je m'étais justement accroché à cet amour qui ne se consolidait jamais entièrement et semblait enfin sur le point d'être possible. Mais, on ne sait pas pourquoi, David a douté de la parole de Cristina (là j'ai été très déçu, puisque j'ai trouvé cela invraisemblable)ce qui a entraîné sa mort. J'ai failli arrêter le livre là. Mais j'ai tout de même poursuivi, me demandant comment Zafon allait pouvoir nous offrir une fin agréable et qui tienne la route. Et là ma déception a été énorme, puisque pour moi ce final n'a ni queue ni tête. De plus -mais ce ne sont là que des détails- j'ai trouvé la relation entre David et Isabella malsaine(amour-amitié) et encore plus le final, comment retomber amoureux d'une femme que l'on a connu fillette... Pour terminer j'ai trouvé terriblement dommage, et nuisible pour le livre, que Zafon use et abuse de métaphores et de détails. Pour ce qui est de la traduction j'ai relevé beaucoup de mauvais choix, ayant fait une fac d'espagnol cela m'a d'autant plus déçu voire choqué.
RépondreSupprimerC'est mon premier livre de cet auteur, et je suis surpris des commentaires négatifs. J'ai été transporté par l'écriture et l'ambiance peu commune. Nous flirtons entre l'enfer et le paradis, entourés d'événements qui restent tous humains. J'ai l'impression que Corelli a terminé son livre et que c'est au tour de David d'écrire le sien (à nous d'imaginer cette nouvelle histoire). Il m'a semblé que Zafon racontait les joies et déboires connus par les écrivains. Pleins de zones d'ombre toutefois, certainement parce que je n'ai pas su lire. En tout cas merci pour ce bon moment, ça faisait longtemps et pas mal de lecture.
RépondreSupprimerJ'ai lu "l'ombre du vent" et je suis devenue associable le temps de cette lecture. Il est vrai que "le jeu de l'ange" ne m'a pas rendue associable mais il a su m'amener dans ce nouvel univers de Barcelone que nous pensons connaitre avec "l'ombre du vent" . L'intrigue a un peu de mal à démarré mais quand nous y sommes nous ne pouvons plus décrochés, les évènements se suivent, les personnages sont attachants, surtout celui d'Isabella . Elle a tout de suite su comment etre avec David et lui a finit par l'accepter (leur relation est tres belle, et chacun tiens à l'autre comme nous pouvons le remarquer tout au long de l'oeuvre). David est un personnage assez froid et distant mais il m'intriguait dans ses comportements. Le fait de retrouver des lieux et des personnages de "l'ombre du vent" nous fait penser que nous ne sommes pas du tout étrangers à cette histoire, nous avons l'impression de connaitre cette Barcelone mais C.L.Zafon arrive quand meme a nous la faire redécouvrir. Cet auteur a une sublime facon d'écrire qui ne me laisse pas du tout indifférente. Et je suis contente de remarquer quelques différence avec "l'ombre du vent" .
RépondreSupprimerEnfin, la fin m'a étonnée ( tout comme celle de "l'ombre du vent") mais elle est sublime. En effet, David a comme une seconde chance qu'il compte saisir, jeux de peur parmis tout ce qu'il a entrepris dans sa vie, cet acte semble etre un secours . Il décide de sauver cette jeune fille, et cela n'est pas pour rien. A travers elle il va essayer de reparer les erreurs qu'il a pu faire.
Depuis ma découverte de cette auteur il m'est impossible de m'accrocher de nouveaux a un auteur ou a un roman autant que ces deux la. J'attends donc avec impatience le prochain roman de C.L.Zafon, curieuse de savoir ou son imagination débordante va bien nous mener.