Je pense donc je suis faillible par Anne
Le livre commence par une scène pleine de suspense mais aussi d'humour. Carlos et Pietro, deux hommes, deux frères d'une quarantaine d'années sont à la plage pour surfer. Quand ils sortent de l'eau ils entendent du tumulte un peu plus loin. Ils vont voir se qui se passe et ils voient deux femmes en train de se noyer. Personne ne bouge pour les sauver. Les deux frères se regardent, se jettent dans l'eau pour porter secours. Ce qui ne parait pas si facile : la femme en danger que Pietro veut sauver se débat, essaie de le prendre avec elle. Après une lutte difficile Pietro réussit à la sortir de l'eau, Carlo aussi sauve sa victime. Mais quand les spectateurs portent les femmes sur la plage Carlo et Pietro sont vite oubliés et d'autres personnes se vantent de l'exploit. Carlo et Pietro s'en moquent un peu quand il rentrent chez eux.
Là, les attend un autre événement choquant. Pendant qu'il était en train de jouer les héros en sauvant une femme, la compagne de Pietro, Lara, est décédée d'une morte brutale. Pietro reste seul avec sa fille de 10 ans. Il ne sent rien, aucun chagrin. Chez sa fille non plus il ne sent aucun changement. Le temps passe, les vacances sont finies, l'école et le travail vont recommencer et toujours rien, il ne sent rien et il se demande quand commencera le deuil.
Quand il emmène sa fille à l'école le jour de la rentrée il décide de rester là, devant l'école. La deuxième journée aussi. Il se sent bien là, il n'a pas envie d'aller au bureau, il peut bien travailler dans sa voiture. Les amis, les collègues le comprennent ; c'est normal, il lui est arrivé un grand malheur, il lui faut donner le temps. Pendant qu'il est là devant l'école de sa fille à regarder se dérouler le calme chaos de la vie quotidienne, ses collègues qui souffrent à cause de la fusion à venir, ses amis, ses connaissances, son frère, des inconnus, tous viennent le voir et tous vont lui raconter leurs problèmes comme s'il était un psychologue en consultation. Ainsi le temps passe et toujours il ne souffre pas de la mort de Lara. Après tant de semaines d'auto-réflexion il commence à se comprendre et à comprendre les gens autour de lui... du moins c'est ce qu'il croit. Jusqu'au jour où toutes ces nouvelles notions ne paraissent plus si évidentes que ça et c'est à ce moment là, qu'il comprend qu'on ne peut jamais être sûr de ce que pensent les autres.
Là, les attend un autre événement choquant. Pendant qu'il était en train de jouer les héros en sauvant une femme, la compagne de Pietro, Lara, est décédée d'une morte brutale. Pietro reste seul avec sa fille de 10 ans. Il ne sent rien, aucun chagrin. Chez sa fille non plus il ne sent aucun changement. Le temps passe, les vacances sont finies, l'école et le travail vont recommencer et toujours rien, il ne sent rien et il se demande quand commencera le deuil.
Quand il emmène sa fille à l'école le jour de la rentrée il décide de rester là, devant l'école. La deuxième journée aussi. Il se sent bien là, il n'a pas envie d'aller au bureau, il peut bien travailler dans sa voiture. Les amis, les collègues le comprennent ; c'est normal, il lui est arrivé un grand malheur, il lui faut donner le temps. Pendant qu'il est là devant l'école de sa fille à regarder se dérouler le calme chaos de la vie quotidienne, ses collègues qui souffrent à cause de la fusion à venir, ses amis, ses connaissances, son frère, des inconnus, tous viennent le voir et tous vont lui raconter leurs problèmes comme s'il était un psychologue en consultation. Ainsi le temps passe et toujours il ne souffre pas de la mort de Lara. Après tant de semaines d'auto-réflexion il commence à se comprendre et à comprendre les gens autour de lui... du moins c'est ce qu'il croit. Jusqu'au jour où toutes ces nouvelles notions ne paraissent plus si évidentes que ça et c'est à ce moment là, qu'il comprend qu'on ne peut jamais être sûr de ce que pensent les autres.
En tout cas, cela fait envie !
RépondreSupprimerThis was a lovely blog poost
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