Tout est mal qui finit bien, par Ingannmic.
La narratrice, Ingrid Boone, est la fille de Luke, aviateur traumatisé par sa participation à la guerre du Vietnam, et de Chloé, femme séduisante qui collectionne les conquêtes masculines malgré l'amour passionné qu'elle porte à son pilote de mari. En effet, ce dernier est perpétuellement absent, et finit même par disparaître définitivement de leurs vies.
Dans ce contexte familial bancal, Ingrid est une enfant puis une adolescente en quête éperdue d'amour et de reconnaissance, quête qui va l'amener à se laisser manipuler par de douteux individus, jusqu'au reniement de son intégrité morale et physique.
Elle nous raconte sa chute inexorable d'une façon chaotique, bousculant la chronologie de ses souvenirs, mêlant faits réels et "ce qui aurait pu être", révélant les obsessions et les angoisses d'une fille intelligente mais très perturbée.
Ce style saccadé, cette succession de souvenirs éclatés dépeignent avec justesse l'impression qu'a voulu rendre, je pense, J.C.Oates, celle d'une existence déstructurée par une descente aux enfers, vécue par une pitoyable victime dont les plus cruels exploitent les faiblesses jusqu'à l'extrême.
Alors, bien que la fin fleure le "happy end" à l'américaine, elle m'a aussi parue plutôt rassérénante après l'horreur qui la précède.
Dans ce contexte familial bancal, Ingrid est une enfant puis une adolescente en quête éperdue d'amour et de reconnaissance, quête qui va l'amener à se laisser manipuler par de douteux individus, jusqu'au reniement de son intégrité morale et physique.
Elle nous raconte sa chute inexorable d'une façon chaotique, bousculant la chronologie de ses souvenirs, mêlant faits réels et "ce qui aurait pu être", révélant les obsessions et les angoisses d'une fille intelligente mais très perturbée.
Ce style saccadé, cette succession de souvenirs éclatés dépeignent avec justesse l'impression qu'a voulu rendre, je pense, J.C.Oates, celle d'une existence déstructurée par une descente aux enfers, vécue par une pitoyable victime dont les plus cruels exploitent les faiblesses jusqu'à l'extrême.
Alors, bien que la fin fleure le "happy end" à l'américaine, elle m'a aussi parue plutôt rassérénante après l'horreur qui la précède.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire