Laborieux, par Ingannmic.
Oedipa Maas a la surprise d’être désignée comme exécutrice testamentaire de feu Pierce Inverarity, un de ses ex petits-amis, magnat de l’immobilier dans la région de Los Angeles, qui laisse en héritage une curieuse collection de timbres. Dans le cadre de cette mission, elle se retrouve sur la piste d’un réseau de services postaux clandestins dont l’origine remonterait à plus de trois siècles. Au cours de ses pérégrinations sur les traces de cette obscure association, elle croise des personnages énigmatiques, certains complètement loufoques, et elle-même semble parfois sur le point de basculer dans la folie.
Il paraitrait que « Vente à la criée du lot 49 » est le roman le plus accessible de T.Pynchon… ou bien je suis complètement neuneu, ou bien je suis insensible à la plume de cet auguste auteur, qui accumule symbolismes, 2nd degré –si ce n’est plus- et références culturelles réelles aussi bien qu’inventées. D’ailleurs, j’avais déjà entamé ce roman il y a quelque temps, pour le laisser tomber au bout d’une trentaine de pages, en me disant que ce n’était pas le bon moment pour aborder une œuvre aussi complexe. Finalement, il n’y aura peut-être jamais de bon moment pour lire un tel ouvrage, du moins en ce qui me concerne !
Pourtant, au départ, pleine de bonne volonté, j’ai apprécié l’humour décalé dont fait preuve l’auteur, et la bizarrerie de son récit. Parce que j’aime bien les histoires bizarres, en général. Mais là, désolée, je crois que T.Pynchon et moi ne nous sommes pas réellement rencontrés lors de cette « Vente à la criée ». Il faut probablement y voir une métaphore de ceci, ou une parabole de cela, simplement, le sens caché de ce roman est resté… caché, justement. Je l’ai trouvé trop abscons, il y a des passages que je n’ai pas vraiment compris. Je ne l’ai terminé que parce qu’il ne fait que 200 pages.
Je n’ose même pas imaginer la complexité de ses autres romans, qu’il y a peu de chances que j’ouvre un jour…
Ah, au fait, vous ai-je dit que « Vente à la criée du lot 49 » est considéré comme un chef-d’œuvre (c’est ce que j’ai lu dans plusieurs critiques, en tout cas) !?
Il paraitrait que « Vente à la criée du lot 49 » est le roman le plus accessible de T.Pynchon… ou bien je suis complètement neuneu, ou bien je suis insensible à la plume de cet auguste auteur, qui accumule symbolismes, 2nd degré –si ce n’est plus- et références culturelles réelles aussi bien qu’inventées. D’ailleurs, j’avais déjà entamé ce roman il y a quelque temps, pour le laisser tomber au bout d’une trentaine de pages, en me disant que ce n’était pas le bon moment pour aborder une œuvre aussi complexe. Finalement, il n’y aura peut-être jamais de bon moment pour lire un tel ouvrage, du moins en ce qui me concerne !
Pourtant, au départ, pleine de bonne volonté, j’ai apprécié l’humour décalé dont fait preuve l’auteur, et la bizarrerie de son récit. Parce que j’aime bien les histoires bizarres, en général. Mais là, désolée, je crois que T.Pynchon et moi ne nous sommes pas réellement rencontrés lors de cette « Vente à la criée ». Il faut probablement y voir une métaphore de ceci, ou une parabole de cela, simplement, le sens caché de ce roman est resté… caché, justement. Je l’ai trouvé trop abscons, il y a des passages que je n’ai pas vraiment compris. Je ne l’ai terminé que parce qu’il ne fait que 200 pages.
Je n’ose même pas imaginer la complexité de ses autres romans, qu’il y a peu de chances que j’ouvre un jour…
Ah, au fait, vous ai-je dit que « Vente à la criée du lot 49 » est considéré comme un chef-d’œuvre (c’est ce que j’ai lu dans plusieurs critiques, en tout cas) !?
bonjour
RépondreSupprimerje pense que "vente à la criée du lot 49" est considéré en général comme le plus abordable des recits de Pynchon car, premièrement, il y developpe l'histoire d'une seule protagoniste, et comme vous le dites, sur seulement deux cent pages.
Sa "plume", son expression et la manière dont il construit l'histoire, son utilisation des références etc, ne sont pas vraiment plus "abordables" que celles ses autres récits.
je suis devenu assez fidèle lecteur, non pas parce que je saisi la totalité des métaphores, des références, car Pynchon fait preuve d'une culture dans certains domaines (la physique, les mathématiques notamment) qui suscite presque l'effroi, mais parce qu'il arrive à faire se télescoper une multitude de genres littéraires, de connaissances, et d'humour(s) dans une seule et même oeuvre, à chaque fois différente.
je considèrerais la lecture de Pynchon comme la rencontre avec une oeuvre d'art.
Il est impossible d'en saisir tous les aspects, tous les niveaux de lecture en une seule fois.
Pourquoi pas commencer par "the slow learner", recueil de nouvelles écrites plus tôt par Pynchon, (il en fait d'ailleurs une autocritique assez acerbe dans la préface) qui sont, elles, je pense plus "abordables", dans le sens ou les histoires sont plus simples, et l'humour grinçant et le jeu de référenciation obscures y sont déjà présent.
je tiens à dire aussi qu'il n'est simple pour personne de lire Pynchon, du moins je le pense.
Mais lorsque je m'attèle à un de ses romans, je me fends la gueule du soir au matin.
salut.
Très bon article, suivi de commentaire aussi intéressant, je vais le suggérer à mes amis, je vous encourage et encore merci pour cet article très intéressant..bonne continuation.
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