I can't give you anything but love par Zaph
En effet, le dernier roman de Balzac que j'ai lu est "Splendeur et misère des courtisanes", et forcément, Zola doit avoir été influencé par ce livre. Je dirais même qu'il revendique cette influence, car il y a trop de parallèles, dans les situations, dans l'intrigue, chez les personnages, pour que cela soit un simple fruit du hasard.
Les deux livres commencent d'ailleurs de la même manière: par la description d'une soirée à l'Opéra pour Balzac, et par la description d'une soirée au Théâtre des Variétés pour Zola.Celui-ci se place donc d'entrée de jeu sur le même plan que son illustre prédécesseur, et tient à nous le faire savoir, comme s'il s'était amusé à écrire une variation sur le même thème.
Maintenant, je regrette de ne pas avoir lu les deux livres à la suite, tellement cette impression me chipote. Je suppose que c'est un parallèle qui a du être fait des milliers de fois. Peut-être même que Zola s'est expliqué sur la chose, je n'en sais rien, et je suis preneur de toute information ou avis.
Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Zola, de s'attaquer au Gargantua de l'écriture ?
Péché d'orgueil ?
Ou bien a-t'il voulu montrer qu'en quelques dizaines d'années, la société n'a pas vraiment évolué sur le plan de la débauche ?
Ceci dit, il y a des grands auteurs que je respecte énormément, que j'admire, même, mais qui me laissent relativement froid. Et comme par hasard, ces deux-là sont du nombre.
Ici aussi, j'ai trouvé les personnages froids, peu crédibles. Nana ressemble plus à un concept, à une idée poussée à outrance qu'à un vrai personnage. Comment devient-elle la coqueluche de tout Paris et comment peut-elle causer une telle ruine ?
Ce livre à bien sûr fait scandale lors de sa parution, et en effet, il diffuse bien quelque chose d'obscène, mais ce n'est pas le sexe. C'est l'avilissement des autres, et encore plus celui de soi-même.
Une lecture qui m'a beaucoup plu, mais qui est restée du début à la fin dans l'ombre du géant, je le crains. Le livre de Balzac me semble d'une portée plus grande, et d'un style plus puissant.
"Elle avait lu dans la journée un roman qui faisait grand bruit, l'histoire d'une fille ; et elle se révoltait, elle disait que tout cela était faux, témoignant d'ailleurs une répugnance indignée contre cette littérature immonde, dont la prétention était de rendre la nature ; comme si l'on pouvait tout montrer ! comme si un roman ne devait pas être écrit pour passer une heure agréable ! En matière de livres et de drames, Nana avait des opinions très arrêtées"
==> Une lecture qui m'a beaucoup plu, mais qui est restée du début à la fin dans l'ombre du géant
RépondreSupprimerAllez Mimile, retourne à tes cours de création littéraire ;)
Zaph... dis-donc, c'est moi normalement, la littérature comparée :-D
RépondreSupprimerQue je n'aime pas Mimile! Son écriture me donne des boutons... Il y a des auteurs comme ça... (et dire qu'il est dans le même caveau que Victor.H et Alexandre.D, ça me donne encore plus de boutons..)
RépondreSupprimer:-)
RépondreSupprimeroui, justement, j'aurais bien voulu comparer réellement ces deux livres... mais j'ai pas pu =-(
quelle page ta sitation a la fin ???
RépondreSupprimerBon, après de longues recherches (d'abord du bouquin, puis de la page), c'est à la page 289 de mon édition (vieille édition à bon marché) ; environ sept pages avant la fin du chapitre X.
RépondreSupprimerJ'espère que tu apprécieras le service ;-)
Salut les gars!!
RépondreSupprimeraidez moi s.v.p
je travaille sur zola et précisément nana
j'ai pri comme thème les figures du corps bestial dans NANA
alors, est ce que vous avez quelques choses sur ce thème?
merci d'avance!!!
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