On the road again, par Sandrounette
Brady Udall compte parmi les talents les plus prometteurs de la jeune génération d'écrivains américains. Toutes situées dans de petites villes dUtah et d'Arizona, ses nouvelles teintées d'humour noir composent une oeuvre puissante - de celles qui éclairent des existences généralement délaissées. Leurs personnages s'y sentent souvent seuls, frustrés ou bien trahis par la vie et ils s'avèrent incapables de résoudre leurs problèmes. Mais même lorsque le désastre menace, le sens du comique de Brady Udall jaillit et les soutient dans leurs efforts parfois extravagants pour ne pas perdre pied.
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’éditeur.. Mais je suis tout à fait d’accord !
Beaucoup de drôlerie dans ce recueil de 11 nouvelles, aussi loufoques les unes que les autres. L'art d'écrire des nouvelles peut être un exercice difficile. Mais l'auteur arrive à croquer ses personnages en quelques lignes. Que ce soit l'ex-mari venu apporter une chèvre à son fils, le papi indien qui part à la chasse au serpent, ou la femme anéantie par la folie de son compagnon, Brady Udall ne porte aucun jugement, et laisse la liberté au lecteur d'inventer la fin. Et oui! Toutes ses nouvelles se terminent par une ouverture. A nous d'en écrire la suite ou la fin.
Si je devais en choisir une, je prendrais "Buckeye le Mormon" dont voici l'incipit:
"Voici ce que j'ai appris sur Buckeye quelques minutes avant qu'il me casse la clavicule : il a vingt-cinq ans, il est amoureux de ma sœur, il est natif du Wisconsin et c'est donc un Badger."
Un excellent moment de lecture qui dépayse.
Beaucoup de drôlerie dans ce recueil de 11 nouvelles, aussi loufoques les unes que les autres. L'art d'écrire des nouvelles peut être un exercice difficile. Mais l'auteur arrive à croquer ses personnages en quelques lignes. Que ce soit l'ex-mari venu apporter une chèvre à son fils, le papi indien qui part à la chasse au serpent, ou la femme anéantie par la folie de son compagnon, Brady Udall ne porte aucun jugement, et laisse la liberté au lecteur d'inventer la fin. Et oui! Toutes ses nouvelles se terminent par une ouverture. A nous d'en écrire la suite ou la fin.
Si je devais en choisir une, je prendrais "Buckeye le Mormon" dont voici l'incipit:
"Voici ce que j'ai appris sur Buckeye quelques minutes avant qu'il me casse la clavicule : il a vingt-cinq ans, il est amoureux de ma sœur, il est natif du Wisconsin et c'est donc un Badger."
Un excellent moment de lecture qui dépayse.
J'avais beaucoup aimé "Le destin miraculeux d'Edgar Mint" du même auteur mais bizarrement, je n'ai jamais eu l'envie d'approfondir son oeuvre. Apparemment, je devrais.
RépondreSupprimerJe sais que j'ai adoré ce recueil de nouvelles. A moi de lire Edgard Mint maintenant ;)
RépondreSupprimerC'est marrant, à chaque fois que je lis une critique d'un bouquin de Brady Udall sur le net j'ai envie d'ouvrir "Le destin miraculeux d'Edgar Mint" et pourtant il dort toujours dans ma PAL... (ça me fait le même effet avec les critiques des livres de Fante). A te lire Sandrounette je me dis que j'aurais peut être du commencer par les nouvelles :-)
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