A côté des rails, par Thom
J'aime bien les polars. Et j'aime bien Japrisot. Je me souviens d'une lecture émue de "L'été meurtrier" quand j'étais tout jeune... un vrai choc - l'un des tous premiers dans ma vie de lecteur. Bon vous vous doutez bien que si je commence ainsi la suite ne va pas être si élogieuse...
En fait depuis cette époque bénie où je n'étais même pas encore un adolescent j'ai lu beaucoup d'autres livres de Seb (je l'appelle Seb parce qu'on se connait depuis longtemps, maintenant ! en tout cas moi je le connaissais, lui je ne sais pas...). Il y en a que j'ai beaucoup aimé, comme "Les mals partis" ou "La passion des femmes", et d'autres qui m'ont laissé perplexe, comme "Un long dimanche..." ou, justement, "Compartiment tueurs".
Avec un titre pareil, le résumé de l'intrigue est assez vite fait : on retrouve une belle femme assassinée dans un wagon couchette. L'inspecteur Grazzi enquête, avec tous ses sbires plus ou moins motivés, et doit commencer par retrouver tant bien que mal toutes les personnes ayant dormi dans ce wagon aux côtés de la victime.
J'ai lu le livre en entier, de manière un peu distraite je l'avoue. Et arrivé à la moitié, j'ai quand même fini par me demander ce que je faisais là avec ce bouquin, alors qu'il y avait plein de super polars qui m'attendaient dans mon placard à livres non lus. Parce qu'à vrai dire, je n'ai toujours pas compris où voulait en venir l'auteur. Je me suis avalé le livre et j'avoue être incapable de dire de quoi il parle au juste : voulait-on montrer des flics qui piétinent et sont dépassés par les évènements ? En tant que fan de polar, je dois dire qu'on frise le zéro pointé : énigme totalement inintéressante, personnages transparents... quand on on arrive à la fin ça fait au moins cent pages qu'on n'en a plus grand chose à faire... Et en tant qu'amateur de Japrisot, j'ai cherché vainement l'étude de mœurs, le regard un peu désabusé qui est la marque de ses livres... rien trouvé non plus de ce côté là. A oublier.
J'aime bien les polars. Et j'aime bien Japrisot. Je me souviens d'une lecture émue de "L'été meurtrier" quand j'étais tout jeune... un vrai choc - l'un des tous premiers dans ma vie de lecteur. Bon vous vous doutez bien que si je commence ainsi la suite ne va pas être si élogieuse...
En fait depuis cette époque bénie où je n'étais même pas encore un adolescent j'ai lu beaucoup d'autres livres de Seb (je l'appelle Seb parce qu'on se connait depuis longtemps, maintenant ! en tout cas moi je le connaissais, lui je ne sais pas...). Il y en a que j'ai beaucoup aimé, comme "Les mals partis" ou "La passion des femmes", et d'autres qui m'ont laissé perplexe, comme "Un long dimanche..." ou, justement, "Compartiment tueurs".
Avec un titre pareil, le résumé de l'intrigue est assez vite fait : on retrouve une belle femme assassinée dans un wagon couchette. L'inspecteur Grazzi enquête, avec tous ses sbires plus ou moins motivés, et doit commencer par retrouver tant bien que mal toutes les personnes ayant dormi dans ce wagon aux côtés de la victime.
J'ai lu le livre en entier, de manière un peu distraite je l'avoue. Et arrivé à la moitié, j'ai quand même fini par me demander ce que je faisais là avec ce bouquin, alors qu'il y avait plein de super polars qui m'attendaient dans mon placard à livres non lus. Parce qu'à vrai dire, je n'ai toujours pas compris où voulait en venir l'auteur. Je me suis avalé le livre et j'avoue être incapable de dire de quoi il parle au juste : voulait-on montrer des flics qui piétinent et sont dépassés par les évènements ? En tant que fan de polar, je dois dire qu'on frise le zéro pointé : énigme totalement inintéressante, personnages transparents... quand on on arrive à la fin ça fait au moins cent pages qu'on n'en a plus grand chose à faire... Et en tant qu'amateur de Japrisot, j'ai cherché vainement l'étude de mœurs, le regard un peu désabusé qui est la marque de ses livres... rien trouvé non plus de ce côté là. A oublier.
Roman de gare, par Livrovore
Je trouve assez difficile de parler de cette lecture car il n'y a pas grand-chose à en dire, même si je ne dirai pas que je n'ai pas aimé…
D'abord, j'aime ce bouquin parce que je l'ai acheté d'occasion dans une bouquinerie de Nantes à 2,20 euros et il est un peu abîmé, on voit qu'il a vécu. J'aime bien ça. En plus, il y avait encore dedans un vieux petit papier qui traînait avec un numéro et des mots griffonnés dessus, quasiment illisibles mais voilà, c'est une chose que j'adore, ça m'intrigue, et j'essaye d'imaginer ce que ce livre a bien pu vivre avant d'atterrir dans mon sac. Donc j'aime l'objet.
Et puis c'est amusant, je l'ai lu en grande partie dans un train. Alors comme le meurtre de l'intrigue s'est déroulé dans un train, c'est une jolie coïncidence. Dans le roman de Japrisot c'est la nuit et dans un train couchette, ce qui n'était pas mon cas, mais bon, ça m'a plu quand même.
Il faudrait donc que je vous parle du contenu, tout de même, normalement c'est l'essentiel. En fait, certainement que si j'ai eu envie de vous parler d'autre chose, c'est parce que je n'ai pas retenu beaucoup de l'histoire elle-même.
Il s'agit d'une enquête sur le meurtre d'une femme. Les inspecteurs de police piétinent pas mal, ils ne trouvent pas, ils cherchent, ils sont un peu blasés et fatigués, ils tournent en rond …
Non pas que « Compartiment tueurs » soit mauvais, mais plutôt… fade. Divertissant, oui, je n'ai pas rechigné à le lire et j'ai eu plaisir à découvrir le dénouement, mais je crois que si je l'avais oublié dans le train je n'aurais pas été si déçue que ça de ne pas connaître la suite.
A lire éventuellement pour passer le temps, entre deux chefs-d'œuvres, ou… pendant un voyage en train.
Je trouve assez difficile de parler de cette lecture car il n'y a pas grand-chose à en dire, même si je ne dirai pas que je n'ai pas aimé…
D'abord, j'aime ce bouquin parce que je l'ai acheté d'occasion dans une bouquinerie de Nantes à 2,20 euros et il est un peu abîmé, on voit qu'il a vécu. J'aime bien ça. En plus, il y avait encore dedans un vieux petit papier qui traînait avec un numéro et des mots griffonnés dessus, quasiment illisibles mais voilà, c'est une chose que j'adore, ça m'intrigue, et j'essaye d'imaginer ce que ce livre a bien pu vivre avant d'atterrir dans mon sac. Donc j'aime l'objet.
Et puis c'est amusant, je l'ai lu en grande partie dans un train. Alors comme le meurtre de l'intrigue s'est déroulé dans un train, c'est une jolie coïncidence. Dans le roman de Japrisot c'est la nuit et dans un train couchette, ce qui n'était pas mon cas, mais bon, ça m'a plu quand même.
Il faudrait donc que je vous parle du contenu, tout de même, normalement c'est l'essentiel. En fait, certainement que si j'ai eu envie de vous parler d'autre chose, c'est parce que je n'ai pas retenu beaucoup de l'histoire elle-même.
Il s'agit d'une enquête sur le meurtre d'une femme. Les inspecteurs de police piétinent pas mal, ils ne trouvent pas, ils cherchent, ils sont un peu blasés et fatigués, ils tournent en rond …
Non pas que « Compartiment tueurs » soit mauvais, mais plutôt… fade. Divertissant, oui, je n'ai pas rechigné à le lire et j'ai eu plaisir à découvrir le dénouement, mais je crois que si je l'avais oublié dans le train je n'aurais pas été si déçue que ça de ne pas connaître la suite.
A lire éventuellement pour passer le temps, entre deux chefs-d'œuvres, ou… pendant un voyage en train.
...
Heureusement que je n'ai pas jeté mon dévolu sur celu-ci pour tenter de participer à l'aristochat de ces mois d'aout et septembre ! Parce que là, au moins, c'est évident que ce n'est pas le bon pour contribuer à l'opération !
RépondreSupprimerEffectivement Yohan, il vaut peut-être mieux commencer par un autre. C'est mon premier Japrisot et du coup ça ne me motive pas beaucoup pour en ouvrir un autre. Mais les bonnes critiques vont certainement me contredire ! ;-)
RépondreSupprimerSur Japrisot... je me rends compte en relisant cette critique vieille de plus de trois ans que mes goûts ont pas mal évolués (c'est rassurant vous me direz). Donc Yohan, je te dirai... "L'été meurtirer" reste celui qui m'a le plus marqué. Par contre "La Passion des femmes", dont je parlais il y a trois ans, honnêtement, je ne m'en rappelle plus.
RépondreSupprimerj'avoue que ce livre est lassant ...et lent bref pas marquant
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