mercredi 10 juin 2009

"Pig island" - Mo Hayder

Un thriller efficace…ah bon ? par Sandrine


Un « thriller efficace » - vous connaissez tous ce terme que les éditeurs utilisent pour nous appâter sur la quatrième de couv’- est censé, par définition, nous tenir en haleine, nous faire tourner les pages ébahis, jusqu’à la dernière : celle qui, par un retournement de situation impressionnant, nous arrache un cri (« hooooo » ou « Non ce n’est PAS possible !!!!!!!!! »).

Hic de moi -> à un tiers du livre je savais. Tout. Arf ! J’ai continué, espérant autre chose, me disant que l’auteur s’attendait à ce qu’on s’attende à cette fin et nous mijote autre chose, d’insoupçonnable… Ce qui m’a fait tourner les pages avec avidité, même si je voyais bien que mes espoirs seraient vains ! Mais en lieu et place d’un cri de stupeur, il y eu…rien.

Donc l’histoire : un journaliste, Joe, spécialisé en histoires étranges (maisons hantées, ovnis et tout le tralala) est invité à se rendre sur Pig Island, afin d’écrire un article réhabilitant les habitants de cette île. Habitants qui restent entre eux, qui refusent toutes interventions médicales et qui sont profondément ancrés dans leur religion. Oui mais, cette île a été achetée par Malachi Dove (magnifique nom improbable), gourou s’étant rempli les poches par le passé aux Etats-Unis, ayant entrainé indirectement la mort de la tante de Joe, et depuis proie poursuivie par notre « héros ».
Le problème ce sont ces carcasses déchiquetées de porc repêchées au large de l’île, les odeurs malsaines et la réputation diabolique du lieu.
Le journaliste enquête vaguement puis sera pris dans une vague d’horreur ( ?) sans fin avec un massacre évidemment et des meurtres pas frais.

Imaginons que je n’ai pas découvert la fin au tiers, ma critique serait quand même peu élogieuse, car Joe est un peu con (disons les choses), prétentieux et habités de drôles de fantasmes, sa femme (Lexie mais c’est quoi ces noms ??) qu’il a entraîné avec lui est complètement folle (complexe de supériorité intense d’après moi) et idiote…
Seul point positif, je ne pouvais m’empecher de penser à Dove Attia en lisant Malachi Dove , et donc de l’associer physiquement au gourou… (léger fou rire tout du long, c’est déjà ça !)


Voir aussi la critique d'Ingannmic ici!

1 commentaire:

  1. Très déçu par Pig Island.
    Je n'ai pas tout compris au premier tiers, mais au deuxième. J'ai continué jusqu'à la fin en me disant "Elle ne va quand même pas oser ?" et bien si... Et quand je dis oser, ce n'est pas osé, mais très banal.
    Quand j'avais acheté ce livre d'occase chez mon bouquiniste préféré, j'avais été attiré par l'auteur, dont j'avais beaucoup aimé Tokyo, et par la 4° de couverture.
    Je pensais le préter, mais je vais plutôt le revendre...

    Lisez plutôt de Katarina Mazetti "Le mec de la tombe d'à côté", un chapitre par elle et un par lui, c'est délicieux.
    Philippe

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