Humour, sexe et Roth par Sandrine
Longue complainte d’un homme juif sur ses rejets et amours divers. Sur sa construction d’homme mise à mal par une éducation juive stricte, une mère plus qu’envahissante et un père culpabilisateur. Beaucoup de sa mère donc, pas de son père, un bon paquet d’angoisses sexuelles et de l’humour font un de ces livres qui ne laisse pas indifférent !
Le narrateur crache allègrement ses rancœurs et angoisses, tout y passe : les religions, la sacro-sainte relation avec môman qui est un jour un vampire, un autre une super machine à rendre impuissant, le père avec ses problèmes intestinaux et sa peur de mourir seul (aux toilettes ?), l’impossibilité de l’amour par peur de s’encroûter dans un plan : femme-gosses-maison.
Le lecteur, en l’occurrence moi-même, peut avoir des moments d’ennuis, avoir des moments de trop plein (Portnoy est légèrement obsédé), mais aussi beaucoup de fous rires !
Il ne laisse donc pas indifférent ce livre, les réactions autour de moi (que des femmes étonnant !) sont unanimes : soit on aime et on rit (mon cas), soit on abhorre (si si carrément !). Et ce qu’elles abhorrent en premier lieu est cette apologie du sexe, que l’on retrouve presque à chaque page il faut dire mais qui n’est pas totalement injustifiée, n’oublions pas que Portnoy est là pour parler de sa vie sentimentale désastreuse, et qui prend racine dans son enfance avec cette énergie sexuelle dévorante opprimée par sa mère (peut-être n’est ce que de la psychologie de bazar mais c’est comme ça que je l’ai ressenti.) !
Je l’ai trouvée drôle donc cette litanie mais triste également, ce qui m’a donné envie de partager ce cri primal de fin avec Alexandre Porte-Noire…
Voir aussi les critiques de Livrovore, Zaph et Thom ici!
Longue complainte d’un homme juif sur ses rejets et amours divers. Sur sa construction d’homme mise à mal par une éducation juive stricte, une mère plus qu’envahissante et un père culpabilisateur. Beaucoup de sa mère donc, pas de son père, un bon paquet d’angoisses sexuelles et de l’humour font un de ces livres qui ne laisse pas indifférent !
Le narrateur crache allègrement ses rancœurs et angoisses, tout y passe : les religions, la sacro-sainte relation avec môman qui est un jour un vampire, un autre une super machine à rendre impuissant, le père avec ses problèmes intestinaux et sa peur de mourir seul (aux toilettes ?), l’impossibilité de l’amour par peur de s’encroûter dans un plan : femme-gosses-maison.
Le lecteur, en l’occurrence moi-même, peut avoir des moments d’ennuis, avoir des moments de trop plein (Portnoy est légèrement obsédé), mais aussi beaucoup de fous rires !
Il ne laisse donc pas indifférent ce livre, les réactions autour de moi (que des femmes étonnant !) sont unanimes : soit on aime et on rit (mon cas), soit on abhorre (si si carrément !). Et ce qu’elles abhorrent en premier lieu est cette apologie du sexe, que l’on retrouve presque à chaque page il faut dire mais qui n’est pas totalement injustifiée, n’oublions pas que Portnoy est là pour parler de sa vie sentimentale désastreuse, et qui prend racine dans son enfance avec cette énergie sexuelle dévorante opprimée par sa mère (peut-être n’est ce que de la psychologie de bazar mais c’est comme ça que je l’ai ressenti.) !
Je l’ai trouvée drôle donc cette litanie mais triste également, ce qui m’a donné envie de partager ce cri primal de fin avec Alexandre Porte-Noire…
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