My brother the hedgedog, par Thom.
Alors ça, c'est amusant.
Il y a quelques temps j'ai relu « Dingo », d'Octave Mirbeau. Je dis il y a quelques temps parce que je l'ai relu il y a déjà un moment, en fait pour vous lecteurs c'était juste hier. Et donc : « Dingo », au cas où vous auriez eu l'impudence de zapper le billet le concernant, met en scène un chien commettant quelques méfaits au service d'un maître dont on dira poliment qu'il est à côté de la plaque. Postulat particulièrement original qu'on ne rencontre pas tous les jours.
Eh bien figurez qu'à peu de choses près « Mémoires de Porc-épic » utilise le même postulat. En l'occurrence il ne s'agit pas d'un chien mais (vous l'aurez deviné) d'un porc-épic. Le double nuisible d'un brave garçon nommé Kibandi. Avoir un double nuisible ça, c'est un peu fâcheux. Mais en Afrique ce sont des choses qui arrivent (enfin à ce qu'on raconte). Un animal vous sert toujours de double, déjà. Et des fois, il est nuisible. Ce qui signifie qu'il va pourrir la vie des gens autour de vous - dans le meilleur des cas parce que bien souvent c'est votre vie à vous et rien qu'à vous qu'il pourrit.
Bref : « Mémoires d'un Porc-épic » narre donc les crimes tragicomiques de ce brave animal, qu'on nommera par souci de lisibilité : Porc-épic.
Il paraît que dans ce livre, Alain Mabanckou la joue à la façon des contes africains. L'honnêteté m'oblige à dire qu'on aurait aussi bien pu me dire que c'était inspiré d'une recette de cuisine de sa grand-mère... c'eut sans doute été plus vérifiable pour moi. Ce qui est certain c'est que si c'est vrai... il faut absolument que je... que je fasse quoi au fait ? Evidemment, les contes africains sont oraux. Je ne peux donc ni me jeter sur un livre ni sur un cd. C'est bien dommage, car « Mémoire de Porc-épic », pour sa part, est un excellent roman. Voilà bien longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant un livre. Quel plaisir de lecture ! Quel plaisir des mots, surtout - c'est ce qu'on en garde à la fin : le sentiment que l'auteur aime la langue, qu'il s'éclate avec et qu'il s'éclate à nous éclater. Un vrai bonheur de lecture, pas si original que je m'y attendais finalement (le coup de la suppression de la ponctuation ça remonte quand même aux beatniks !... quant à la thématique... elle est universelle tout en se jouant des lieux communs), mais que je vous recommande tout de même ABSOLUMENT.
Il y a quelques temps j'ai relu « Dingo », d'Octave Mirbeau. Je dis il y a quelques temps parce que je l'ai relu il y a déjà un moment, en fait pour vous lecteurs c'était juste hier. Et donc : « Dingo », au cas où vous auriez eu l'impudence de zapper le billet le concernant, met en scène un chien commettant quelques méfaits au service d'un maître dont on dira poliment qu'il est à côté de la plaque. Postulat particulièrement original qu'on ne rencontre pas tous les jours.
Eh bien figurez qu'à peu de choses près « Mémoires de Porc-épic » utilise le même postulat. En l'occurrence il ne s'agit pas d'un chien mais (vous l'aurez deviné) d'un porc-épic. Le double nuisible d'un brave garçon nommé Kibandi. Avoir un double nuisible ça, c'est un peu fâcheux. Mais en Afrique ce sont des choses qui arrivent (enfin à ce qu'on raconte). Un animal vous sert toujours de double, déjà. Et des fois, il est nuisible. Ce qui signifie qu'il va pourrir la vie des gens autour de vous - dans le meilleur des cas parce que bien souvent c'est votre vie à vous et rien qu'à vous qu'il pourrit.
Bref : « Mémoires d'un Porc-épic » narre donc les crimes tragicomiques de ce brave animal, qu'on nommera par souci de lisibilité : Porc-épic.
Il paraît que dans ce livre, Alain Mabanckou la joue à la façon des contes africains. L'honnêteté m'oblige à dire qu'on aurait aussi bien pu me dire que c'était inspiré d'une recette de cuisine de sa grand-mère... c'eut sans doute été plus vérifiable pour moi. Ce qui est certain c'est que si c'est vrai... il faut absolument que je... que je fasse quoi au fait ? Evidemment, les contes africains sont oraux. Je ne peux donc ni me jeter sur un livre ni sur un cd. C'est bien dommage, car « Mémoire de Porc-épic », pour sa part, est un excellent roman. Voilà bien longtemps que je n'avais pas autant ri en lisant un livre. Quel plaisir de lecture ! Quel plaisir des mots, surtout - c'est ce qu'on en garde à la fin : le sentiment que l'auteur aime la langue, qu'il s'éclate avec et qu'il s'éclate à nous éclater. Un vrai bonheur de lecture, pas si original que je m'y attendais finalement (le coup de la suppression de la ponctuation ça remonte quand même aux beatniks !... quant à la thématique... elle est universelle tout en se jouant des lieux communs), mais que je vous recommande tout de même ABSOLUMENT.
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