Voyage chez les roms, par Ingannmic.
Tchécoslovaquie, années 30. Sa famille ayant été massacrée par un bataillon fasciste, Marienka Novotna, enfant rom âgée de 6 ans, est élevée par son grand-père Stanislaus, fervent admirateur de Marx et Lénine qui la surnomme Zoli. Grâce à lui, la fillette apprend à lire, et se découvre une passion pour l'écriture.
Après la 2nde guerre mondiale et l'installation au pouvoir des communistes, le poète bolchévique Martin Stransky la prend sous son aile dans le but d'en faire une icône du parti en exploitant ses talents de poétesse et de chanteuse. Il lui fait rencontrer Stephen Swann, traducteur anglais d'origine slovaque, qui va tomber follement amoureux de la jeune femme.
Par ses imperfections, ses doutes permanents vis-à-vis des autres et d'elle-même, cette Zoli est vraiment touchante. Pour ceux qui l'utilisent, elle est le symbole de la réhabilitation et de l'accès à l'instruction de la communauté rom, après des années de persécutions, mais à aucun moment les deux mondes ne parviennent à se comprendre réellement.
Quant à notre héroïne, bien que profondément attachée à ses racines et imprégnée des traditions tziganes, elle donne l'impression de conserver une grande indépendance d'esprit, et surtout cette force immense qui lui permet, en dépit des revers de l'existence, de survivre et d'avancer, entre la cruauté des uns et la bonté des autres. Malgré quelques longueurs et le fait que la personnalité des autres protagonistes soit occultée au profit de celle de Zoli, cela restera pour moi le souvenir d'une lecture agréable, et une incursion intéressante dans un univers méconnu.
Après la 2nde guerre mondiale et l'installation au pouvoir des communistes, le poète bolchévique Martin Stransky la prend sous son aile dans le but d'en faire une icône du parti en exploitant ses talents de poétesse et de chanteuse. Il lui fait rencontrer Stephen Swann, traducteur anglais d'origine slovaque, qui va tomber follement amoureux de la jeune femme.
Par ses imperfections, ses doutes permanents vis-à-vis des autres et d'elle-même, cette Zoli est vraiment touchante. Pour ceux qui l'utilisent, elle est le symbole de la réhabilitation et de l'accès à l'instruction de la communauté rom, après des années de persécutions, mais à aucun moment les deux mondes ne parviennent à se comprendre réellement.
Quant à notre héroïne, bien que profondément attachée à ses racines et imprégnée des traditions tziganes, elle donne l'impression de conserver une grande indépendance d'esprit, et surtout cette force immense qui lui permet, en dépit des revers de l'existence, de survivre et d'avancer, entre la cruauté des uns et la bonté des autres. Malgré quelques longueurs et le fait que la personnalité des autres protagonistes soit occultée au profit de celle de Zoli, cela restera pour moi le souvenir d'une lecture agréable, et une incursion intéressante dans un univers méconnu.
J'ai l'ai lu il y a quelques temps.... en revenant de Slovaquie... J'avais bien aimé!!!!
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