Avec « Le Mont-Brûlé », nous suivons l’histoire d’une famille irlandaise, les Brodrick, sur cinq générations, de 1820 à 1920. Peu importe d’ailleurs que ces Brodrick soient irlandais, et peu importe aussi l’époque dans laquelle ils évoluent. En effet, hormis en toute fin du récit, Daphné Du Maurier ne semble guère attacher d’importance à l’environnement géographique, politique ou historique de ses protagonistes. C’est aux individus qu’elle s’intéresse, à leur caractère, leurs faiblesses, la façon dont ils conduisent leurs destinées ou au contraire se laissent dominer par les événements.
Au début du roman, John Brodrick (surnommé « Copper* John »), propriétaire d’un vaste domaine, concrétise son projet d’exploiter les mines de cuivre du Mont-Brûlé, initiative qui va permettre à lui-même ainsi qu’à ses descendants de vivre plus que confortablement. Veuf, il vit avec ses cinq enfants, et place beaucoup d’espoir en son fils Henry, qui fait preuve de rigueur et de sérieux dans tout ce qu’il entreprend, au contraire de son jeune frère John, rêveur et paresseux. La réussite de son entreprise n’est ternie que par la rivalité avec les Donovan, de misérables et vils braconniers qui auraient été dépossédés de leurs terres quelques années auparavant au profit d’un aïeul de Copper John. Les descendants de ce dernier n’hériteront pas tous de son sens des affaires et de son pragmatisme, certains connaîtront même des existences ou des fins tragiques, minés par l’alcoolisme, le manque de confiance en eux, ou simplement par la malchance.
J’avais lu « Le Mont-Brûlé » il y a quelques années, sans en avoir gardé de souvenir précis, et j’ai compris pourquoi. Ce roman se lit plutôt facilement malgré quelques longueurs, mais n’a pas suscité chez moi d’intérêt notable. Il donne l’impression que l’auteur a justement donné dans la facilité. Voulait-elle absolument inclure à son œuvre déjà prolifique une « saga » ? Tous les ingrédients sont en effet réunis : une profusion de personnages plus ou moins complexes, évoluant dans une immense propriété transmise de père en fils, chaque génération portant avec elle son lot de malheurs…
J’avais lu « Le Mont-Brûlé » il y a quelques années, sans en avoir gardé de souvenir précis, et j’ai compris pourquoi. Ce roman se lit plutôt facilement malgré quelques longueurs, mais n’a pas suscité chez moi d’intérêt notable. Il donne l’impression que l’auteur a justement donné dans la facilité. Voulait-elle absolument inclure à son œuvre déjà prolifique une « saga » ? Tous les ingrédients sont en effet réunis : une profusion de personnages plus ou moins complexes, évoluant dans une immense propriété transmise de père en fils, chaque génération portant avec elle son lot de malheurs…
Bref, rien de bien original.
(*Cuivre, en anglais).
Si je ne m'abuse, ça fait deux livres de l'Aristochat qui ne marquent pas par leur enthousiasme suscité... Espérons que les prochains seront appréciés!
RépondreSupprimerJ'en ai lu deux qui m'ont plu, mais dont les critiques n'ont pas encore été publiées...
RépondreSupprimerOui celui que j'ai lu aussi :)
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