Déracinement, par Ingannmic.
Dans les années 1870, Hans Bengler, jeune entomologiste suédois, part dans le désert de Kalahari (Afrique australe). Son but est d'atteindre la renommée en découvrant un insecte qui n'aurait pas encore été répertorié.
Après plus d'un an passé en Afrique, il rentre en Suède, ramenant avec lui un scarabée encore inconnu, et un garçon d'à peine 10 ans, dont la famille a été décimée lors d'un massacre perpétré par des blancs. Il a décidé de l'adopter et de le prénommer Daniel.
Hans Bengler tente alors de gagner sa vie en participant à des conférences au cours desquelles il présente son insecte, et surtout le garçon, dont la peau noire et les cheveux crépus font sensation... mais la gloire n'est pas au rendez-vous, et le père adoptif de Daniel doit repartir en voyage, après avoir confié celui-ci à un couple de fermiers. Malgré la gentillesse de ces derniers, l'enfant n'a qu'une idée en tête : rentrer chez lui...
Henning Mankell a fait de Daniel un personnage vraiment émouvant. A travers son histoire, on est témoin de l'obscurantisme qui règne à cette époque (à laquelle de grands scientifiques pensent encore que les noirs sont issus d'une race inférieure, destinée à disparaître...), et qui peut sembler étonnant, dans la mesure où l'action se déroule à l'aube du XXème siècle!
L'enfant est d'une naïveté pleine de bon sens face aux carcans que lui impose la société occidentale (en matière d'habillement, de rites religieux...) et on assiste au choc de 2 cultures dont le mode de vie, la spiritualité, sont radicalement différents.
On ne peut s'empêcher de se dire que la plus "évoluée" n'est peut-être pas celle que l'on croit…
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai trouvé ce récit à la fois très intéressant et très prenant. Je tenterai la prochaine fois l'un de ses romans policiers…
Après plus d'un an passé en Afrique, il rentre en Suède, ramenant avec lui un scarabée encore inconnu, et un garçon d'à peine 10 ans, dont la famille a été décimée lors d'un massacre perpétré par des blancs. Il a décidé de l'adopter et de le prénommer Daniel.
Hans Bengler tente alors de gagner sa vie en participant à des conférences au cours desquelles il présente son insecte, et surtout le garçon, dont la peau noire et les cheveux crépus font sensation... mais la gloire n'est pas au rendez-vous, et le père adoptif de Daniel doit repartir en voyage, après avoir confié celui-ci à un couple de fermiers. Malgré la gentillesse de ces derniers, l'enfant n'a qu'une idée en tête : rentrer chez lui...
Henning Mankell a fait de Daniel un personnage vraiment émouvant. A travers son histoire, on est témoin de l'obscurantisme qui règne à cette époque (à laquelle de grands scientifiques pensent encore que les noirs sont issus d'une race inférieure, destinée à disparaître...), et qui peut sembler étonnant, dans la mesure où l'action se déroule à l'aube du XXème siècle!
L'enfant est d'une naïveté pleine de bon sens face aux carcans que lui impose la société occidentale (en matière d'habillement, de rites religieux...) et on assiste au choc de 2 cultures dont le mode de vie, la spiritualité, sont radicalement différents.
On ne peut s'empêcher de se dire que la plus "évoluée" n'est peut-être pas celle que l'on croit…
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai trouvé ce récit à la fois très intéressant et très prenant. Je tenterai la prochaine fois l'un de ses romans policiers…
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