"La magie n'est pas respectable Monsieur!" par Sandrounette
Nous sommes au tout début du XIX° siècle en Angleterre. La magie fait beaucoup parler d'elle mais n'est plus pratiquée. Enfin c'est ce que croyaient les gentlemen de la Société d'York, spécialistes en débats animés sur l'Histoire de la magie. Mais le jeune John Segundus apparaît et se met en tête de retrouver le seul homme qui pratique encore la magie en Angleterre: Gilbert Norrell.
John Segundus s'efface ensuite pour laisser la place à Norrell et son désir de replacer la magie au centre de l'Angleterre. Parce qu'il faut rappeler au lecteur que la magie n'existait plus depuis la disparition du Roi Corbeau, enfant d'homme élevé par les fées qui la fonda.
J'essaie en vain de résumer ce roman. Il est d'une telle densité, d'une telle profondeur que je ne peux lui faire cet affront. La magie a complètement opéré sur moi étant donné que j'ai dévoré ce pavé de 800 pages. Le grimoire (car on peut le rebaptiser ainsi) est divisé en 3 parties : Norrell / Jonathan Strange / John Uksglass. Le maître / l'élève / le fondateur.
Le maître et l'élève vont s'aimer, se rejoindre, se déchirer, ne plus se quitter. Leur complicité est tellement grande que même lorsque la haine semble avoir tout détruit, on sait qu'ils finiront par se retrouver.
Jonathan Strange et Mr Norrell n'est pas un livre dont on sort indemne. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai rêvé de l'homme aux cheveux comme du duvet de chardon, où j'ai frissonné en essayant de traverser les miroirs avec Jonathan Strange, où j'ai eu envie de lui crier la vérité sur ce qui se passait juste en face de lui et qu'il ne voyait pas.
Je salue l'immense talent et travail de Susanne Clarke. Elle a su créer un univers et une Histoire à son histoire. Toutes les notes de bas de page renvoie à des romans écrits par des magiciens, à des anecdotes sur les légendes du roi Corbeau, tout cela monté de toute pièce évidemment. Mais on y croit tellement! Tellement qu'on aimerait pouvoir prendre la main de Jonathan et vivre dans cette Angleterre qui transpire la magie par tous ses pores!
Vous l'aurez compris, je suis Strangiste... J'ai choisi mon camp!
J'aime sa passion quand il exerce la magie, j'aime son entêtement quand les choses lui résistent et son attachement pour son vieux maître bougon quoi qu'il puisse en dire.
Parce que finalement, dans un coin de ma tête existe cette Angleterre avec ces personnages. Ils ne resteront pas figés sur le papier mais sont déjà en train de vivre de grandes aventures métaphysiques dans la bibliothèque d'Hurfew et ailleurs.
Si vous voulez l'avis de Stange et de Norrell sur le roman, allez faire un tour sur leur site officiel.
John Segundus s'efface ensuite pour laisser la place à Norrell et son désir de replacer la magie au centre de l'Angleterre. Parce qu'il faut rappeler au lecteur que la magie n'existait plus depuis la disparition du Roi Corbeau, enfant d'homme élevé par les fées qui la fonda.
J'essaie en vain de résumer ce roman. Il est d'une telle densité, d'une telle profondeur que je ne peux lui faire cet affront. La magie a complètement opéré sur moi étant donné que j'ai dévoré ce pavé de 800 pages. Le grimoire (car on peut le rebaptiser ainsi) est divisé en 3 parties : Norrell / Jonathan Strange / John Uksglass. Le maître / l'élève / le fondateur.
Le maître et l'élève vont s'aimer, se rejoindre, se déchirer, ne plus se quitter. Leur complicité est tellement grande que même lorsque la haine semble avoir tout détruit, on sait qu'ils finiront par se retrouver.
Jonathan Strange et Mr Norrell n'est pas un livre dont on sort indemne. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai rêvé de l'homme aux cheveux comme du duvet de chardon, où j'ai frissonné en essayant de traverser les miroirs avec Jonathan Strange, où j'ai eu envie de lui crier la vérité sur ce qui se passait juste en face de lui et qu'il ne voyait pas.
Je salue l'immense talent et travail de Susanne Clarke. Elle a su créer un univers et une Histoire à son histoire. Toutes les notes de bas de page renvoie à des romans écrits par des magiciens, à des anecdotes sur les légendes du roi Corbeau, tout cela monté de toute pièce évidemment. Mais on y croit tellement! Tellement qu'on aimerait pouvoir prendre la main de Jonathan et vivre dans cette Angleterre qui transpire la magie par tous ses pores!
Vous l'aurez compris, je suis Strangiste... J'ai choisi mon camp!
J'aime sa passion quand il exerce la magie, j'aime son entêtement quand les choses lui résistent et son attachement pour son vieux maître bougon quoi qu'il puisse en dire.
Parce que finalement, dans un coin de ma tête existe cette Angleterre avec ces personnages. Ils ne resteront pas figés sur le papier mais sont déjà en train de vivre de grandes aventures métaphysiques dans la bibliothèque d'Hurfew et ailleurs.
Si vous voulez l'avis de Stange et de Norrell sur le roman, allez faire un tour sur leur site officiel.
Ca c'est du coup de coeur ! :-)
RépondreSupprimerEt bien, je sais ce que je vais m'offrir en priorité :-) J'en ai l'eau à la bouche!
RépondreSupprimerSuper! J'ai bien réussi à montrer mon enthousiasme alors :D
RépondreSupprimerSuis d'accord. Ce livre est fla-fla-flabbergastant.
RépondreSupprimerJ'en suis presque devenu fou, sans blagues.
Je viens de le finir. Un authentique coup de coeur! Ce livre est fabuleux: contexte gothique, fantastique et réaliste en même temps, personnages attachants et plein d'authenticité, aventures passionnantes, de la magie partout, à tous les chapitre, pas une seconde d'ennui! Et ça, sur 1100 pages!
RépondreSupprimerC'est vite vu, quand le livre s'est mis à maigrir un peu trop à droite, j'ai commencé à paniquer. Une fois fini, j'avais envie de le relire. J'en redemande :-)
Que de commentaires enthousiastes. Donc je suis allée le chercher à la bibliotheque cet aprem. (Mais le nombre de pages...pfff ça fait peur quand-même! :) )
RépondreSupprimerLe nombre de pages, c'est que du bon, comme une immense boite de chocolat, en mieux
RépondreSupprimerOuais, mais 1Kg de chocolat, c'est un peu lourd sur la fin quand-même, non? ;-)
RépondreSupprimerZaph, tu parles à une suissesse là :-D
RépondreSupprimerEt toi à un belge !
RépondreSupprimerNe créons pas d'incident diplomatique ! :-D
C'est un vrai moment de bonheur comme le dit Mbu!
RépondreSupprimerEt maintenant, à chaque fois que je croise un corbeau, je salue le roi! :)
Waouh que d'enthousiasme concernant ce livre !!! Je l'ai dans ma biblio depuis plusieurs mois, mais j'avoue avoir bloqué sur le nombre de pages... Mais aux vues de vos commentaires, je pense retenter la lecture de "ce chef d'oeuvre" visiblement :-))
RépondreSupprimerSalysand