Âmes en perdition par Lhisbei
Lors d’une visite au Louvres, Gillian, la narratrice et héroïne de « Délicieuses Pourritures », passe devant un totem aborigène qui vient de Colombie britannique. Ce totem primitif fait ressurgir de son passé les événements tragiques datant de sa période estudiantine dans les années 70. Retour en arrière dans une université non mixte du Massachussets. Andre Harrow est le professeur de littérature le plus adulé des étudiantes. Ses mots font force de loi mais son enseignement reste ambigu. A l’image des rapports qu’il entretient avec ses étudiantes. Sa femme Dorcas est une sculptrice dont les œuvres à caractère obscène échauffe les esprits. Gillian n’échappe pas à la règle et tombe elle aussi sous la coupe de ce couple malsain. Mais les filles qui succombent finissent en bien mauvais état. Certaines deviennent anorexiques, d’autres tentent de se suicider. Et des incendies se déclarent régulièrement…
Joyce Carol Oates décrit avec beaucoup de pudeur un couple de pervers qui fait des ravages chez de jeunes filles encore naïves. L’érotisme et la pornographie ne sont que suggérés et jamais le lecteur ne sait exactement ce qui se passe au sein du trio Andre – Dorcas – Gillian. La part d’interprétation est grande à la fois chez la narratrice qui navigue entre réalité et fantasme (le passé se perd dans la brume des souvenirs) que chez le lecteur qui n’a aucune certitude. L’art tient une place importante dans le récit. Les totems de Dorcas déchaînent les passions et enveniment le débat autour de la question non résolue « Qu’est-ce qui relève d’une démarche artistique ou pas ? ». La conception de l’amour, de la sexualité des auteurs évoqués par Andre Harrow corrompent un peu plus l’atmosphère du roman. Court et dense, « Délicieuses Pourritures » est un poison savamment distillé, hypnotique et mystérieux.
Lors d’une visite au Louvres, Gillian, la narratrice et héroïne de « Délicieuses Pourritures », passe devant un totem aborigène qui vient de Colombie britannique. Ce totem primitif fait ressurgir de son passé les événements tragiques datant de sa période estudiantine dans les années 70. Retour en arrière dans une université non mixte du Massachussets. Andre Harrow est le professeur de littérature le plus adulé des étudiantes. Ses mots font force de loi mais son enseignement reste ambigu. A l’image des rapports qu’il entretient avec ses étudiantes. Sa femme Dorcas est une sculptrice dont les œuvres à caractère obscène échauffe les esprits. Gillian n’échappe pas à la règle et tombe elle aussi sous la coupe de ce couple malsain. Mais les filles qui succombent finissent en bien mauvais état. Certaines deviennent anorexiques, d’autres tentent de se suicider. Et des incendies se déclarent régulièrement…
Joyce Carol Oates décrit avec beaucoup de pudeur un couple de pervers qui fait des ravages chez de jeunes filles encore naïves. L’érotisme et la pornographie ne sont que suggérés et jamais le lecteur ne sait exactement ce qui se passe au sein du trio Andre – Dorcas – Gillian. La part d’interprétation est grande à la fois chez la narratrice qui navigue entre réalité et fantasme (le passé se perd dans la brume des souvenirs) que chez le lecteur qui n’a aucune certitude. L’art tient une place importante dans le récit. Les totems de Dorcas déchaînent les passions et enveniment le débat autour de la question non résolue « Qu’est-ce qui relève d’une démarche artistique ou pas ? ». La conception de l’amour, de la sexualité des auteurs évoqués par Andre Harrow corrompent un peu plus l’atmosphère du roman. Court et dense, « Délicieuses Pourritures » est un poison savamment distillé, hypnotique et mystérieux.
"Poison hypnotique et mystérieux ?" Voici qui devrait me plaire...je note!
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