Desperate Homecat, par Sandriiine
On suit sur une journée 4 femmes mariées et mères de un à plusieurs bambins. Elles nous racontent leurs mélancolies, leurs désespoirs face à cette vie qu'elle n'imaginait pas ainsi. Hé oui nous sommes à Arligton Park pas à Hollywood...
On a beaucoup parlé de ce livre à sa sortie, j'ai lu et entendu des choses telles que :
- fille spirituelle de Sarraute et Woolf
- Desesperate Housewives littéraire
- ton féroce et sans concession
Pleine d’entrain je me suis lancée dans ce roman jugé comme un chef d’œuvre par une grande majorité de journalistes et de lecteurs…
Et nous voici parti pour quelques pages de pleurnicheries de ces dames, vivant dans une belle banlieue de Londres, qui sont tourmentées par le fait d'avoir fait des enfants (presque la morale de l'histoire : les enfants gâchent la vie) et dont une de leur consolation, après avoir fait du shopping est de s'inviter l'une l'autre boire un café (et minutieusement regarder la vie de celle d'en face et se dire que la sienne est moins déprimante...)
La phrase qui m'a fait rire :
« - Cela me fait sentir mon incomplétude... » (Mmm, bien sûr dire "je me sens incomplète" est moins joli)
Coup de griffe pour moi, je me suis ennuyée, peut-être n’ai-je rien compris parce que n’étant pas dans la même situation que ces dames (un mari, des enfants, une maison)... Je ne sais pas… ces dames sont effrayantes, avilissantes, elles sont déjà vieilles dans leur cervelles de moineaux et me font très sincèrement peur !
Ah ben tiens! Je ne suis pas la seule à m'être ennuyée à mourir durant la lecture de cet ouvrage que j'ai trouvé sans consistance.
RépondreSupprimerça me rassure!
:o)
En tout cas une chose est sûre: je ne le lirai pas celui-là ;)
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