Et toi, quel est ton livre à ne pas oublier? par Sandrounette
Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon de 10 ans, Daniel Sempere, dans un lieu mystérieux... Le Cimetière des Livres oubliés. Son objectif : que son fils adopte un volume parmi des centaines de milliers tombant dans l'oubli dans ce sanctuaire. C'est alors que, dans ce labyrinthe, un livre vient à sa rencontre: L'ombre du vent d'un certain Julian Carax.
"Cet après-midi là, je me réfugiai dans ma chambre et lus les première page de mon nouvel ami. Avant même d'avoir pu m'en rendre compte, je me retrouvai dedans, sans espoir de retour.[...]
Page après page, je me laissai envelopper par le sortilège de l'histoire et de son univers, jusqu'au moment où la brise de l'aube vint caresser ma fenêtre et où mes yeux fatigués glissèrent sur la dernière ligne. Je m'allongeai dans la pénombre bleutée du petit jour, le livre sur la poitrine, et j'écoutai les rumeurs de la ville endormie couler goutte à goutte sur les toits tachetés de pourpre. Le sommeil frappaient à ma porte, mais je refusai de me rendre. Je ne voulais pas perdre la magie du récit ni dire tout de suite adieu à ses personnages"
Le lecteur suit alors le parcours de Daniel, fils d'un libraire d'occasion, qui part à la recherche de l'identité de ce Julian Carax. Qui est-il? Pourquoi n'arrive-t-il pas à mettre la main sur les autres romans de Carax? En effet, un mystérieux inconnu les récupère tous et les brûle un par un.
Le propos de départ m'avait beaucoup plus, dès la lecture de la quatrième, c'est pourquoi je voulais absolument le lire. Voilà chose faite et je le regrette énormément... Parce que maintenant je ne pourrai plus me replonger dans cette merveilleuse histoire qui vous prend aux tripes, dans cette magnifique quête initiatique de Daniel qui nous plonge dans une Barcelone ravagée par la guerre et les délations. On adore être le double de Daniel, on frissonne avec lui dans ses découvertes (la scène dans la maison des Aldaya est tout simplement sublime!) et on se questionne sans arrêt sans pour autant découvrir le fin mot de l'histoire!
Quand finalement, le voile est levé sur le mystère, on se demande comment on n'y a pas pensé avant! Comme des poupées russes qui s'imbriquent, le roman de Carlos Ruiz Zafon tisse sa toile autour de Daniel et de Julian pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'ai pas pu lâcher le roman avant d'avoir lu les 200 pages qui me séparaient de la fin. Et comme tous les grands romans qui nous construisent, c'est avec un énorme pincement au coeur que je l'ai refermé.
Merci à Monsieur Zafon pour ce merveilleux roman!
"Cet après-midi là, je me réfugiai dans ma chambre et lus les première page de mon nouvel ami. Avant même d'avoir pu m'en rendre compte, je me retrouvai dedans, sans espoir de retour.[...]
Page après page, je me laissai envelopper par le sortilège de l'histoire et de son univers, jusqu'au moment où la brise de l'aube vint caresser ma fenêtre et où mes yeux fatigués glissèrent sur la dernière ligne. Je m'allongeai dans la pénombre bleutée du petit jour, le livre sur la poitrine, et j'écoutai les rumeurs de la ville endormie couler goutte à goutte sur les toits tachetés de pourpre. Le sommeil frappaient à ma porte, mais je refusai de me rendre. Je ne voulais pas perdre la magie du récit ni dire tout de suite adieu à ses personnages"
Le lecteur suit alors le parcours de Daniel, fils d'un libraire d'occasion, qui part à la recherche de l'identité de ce Julian Carax. Qui est-il? Pourquoi n'arrive-t-il pas à mettre la main sur les autres romans de Carax? En effet, un mystérieux inconnu les récupère tous et les brûle un par un.
Le propos de départ m'avait beaucoup plus, dès la lecture de la quatrième, c'est pourquoi je voulais absolument le lire. Voilà chose faite et je le regrette énormément... Parce que maintenant je ne pourrai plus me replonger dans cette merveilleuse histoire qui vous prend aux tripes, dans cette magnifique quête initiatique de Daniel qui nous plonge dans une Barcelone ravagée par la guerre et les délations. On adore être le double de Daniel, on frissonne avec lui dans ses découvertes (la scène dans la maison des Aldaya est tout simplement sublime!) et on se questionne sans arrêt sans pour autant découvrir le fin mot de l'histoire!
Quand finalement, le voile est levé sur le mystère, on se demande comment on n'y a pas pensé avant! Comme des poupées russes qui s'imbriquent, le roman de Carlos Ruiz Zafon tisse sa toile autour de Daniel et de Julian pour le plus grand plaisir du lecteur. Je n'ai pas pu lâcher le roman avant d'avoir lu les 200 pages qui me séparaient de la fin. Et comme tous les grands romans qui nous construisent, c'est avec un énorme pincement au coeur que je l'ai refermé.
Merci à Monsieur Zafon pour ce merveilleux roman!
Il est dans ma PAL depuis un an environ, cadeau d'une amie et me fait régulièrement de l'oeil. Grâce à ta critique il remonte en importance :)
RépondreSupprimerTant mieux! Il vaut vraiment le coup. Un énorme coup de cœur!!!
RépondreSupprimerJ'ai adoré ce roman et je le recommande.
RépondreSupprimerje le recommande également ! il est prenant de bout en bout. Et au delà de l'histoire captivante, il aborde différents thèmes comme la relation père-fils et le rapport à la littérature. De plus, Zafon a une belle plume ! Le livre a remporté un énorme succès en espagne. Aucun autre ouvrage de cet auteur n'est encore traduit pour la France malheureusement...
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord!! Un énorme coup de coeur avec du suspens, des relations complexe et un amour de la lecture où on se retrouve forcément.
RépondreSupprimerUn Bonheur