Interdiction de se lamenter par Sandrounette
Adermatt, la quarantaine immature, descend d'une lignée excentrique : on s'y suicide de père en fils avant de finir en statue d'or. A la suite d'une cascade de morts violentes , Adermatt doit faire face à ses responsabilités. Il est désigné tuteur légal du petit Bristol qui hérite du domaine familial : un château remonté au sommet d'une montagne, selon le souhait du grand-père. Tandis que lui-même hérite des dettes de son frère aîné et se retrouve poursuivi par des huissiers. Mais ces récentes péripéties l'accablent moins que le départ de Gladys, la femme de sa vie, qui ne cesse de l'obséder.
Un premier roman plus que prometteur! L'histoire est décalée, surréaliste par moment mais toujours racontée dans la loufoquerie. On prend plaisir à partager la vie on ne peut plus mouvementée d'Adermatt et de sa petite tribu. Un petit regret me turlupine cependant : l’idée que Bristol junior donne des contraventions à son grand frère-devenu tuteur- est, je trouve, excellente (contravention parce que tu n’as pas acheté de poulet (15€), contravention de 30€ pour Adermatt parce qu’il n’est pas venu me raconter une histoire…) Pourtant, il est dommage qu’elle ne soit pas poursuivie tout au long du roman. Le narrateur se « désintéresse » de son petit frère pour repartir à la conquête de sa Gladys. Erreur !!! On aurait bien aimé en apprendre plus sur cette relation fraternelle plutôt que sur la relation charnelle, mainte fois vue et revue dans différents romans.
Contravention à Stefan Coïc pour avoir oublié Bristol à la fin mais un grand bravo pour son premier roman !
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