Voix espagnoles, par Livrovore
C'est mon premier livre de cette auteure. J'avais envie de lire un de ses livres depuis que je l'avais entendue parler à une conférence lors du Salon du Livre 2006.
"Amour, Prozac et autres curiosités" est un roman à trois voix, le narrateur changeant selon les chapitres. Ce sont trois soeurs madrilènes qui se racontent, qui expriment leur mal-être, les bonheurs et les malheurs qu'elles ont vécu, leur façon de voir la vie. Elles sont très différentes les unes des autres, et pourtant soeurs de sang. Elles ne se comprennent pas très bien, elles ont évolué chacune à sa manière, pourtant elles ont vécu la même histoire d'enfance, avec chacune ses traumatismes et ses joies, qu'elles n'ont pas toujours vu de la même façon, comme on le découvre à la lecture de ce très bon roman.
"Le sang n'unit pas autant qu'il le devrait ; quand les gens ne sont pas sur la même longueur d'ondes, c'est ainsi, impossible d'y remédier."
L'écriture est pleine d'humour, parfois très franche, aussi très rude, crue, grinçante. A la lecture on rit beaucoup, on pleure aussi, et on ne sait plus très bien où l'on en est, comme les héroïnes de cette histoire. Lucia Etxebarria semble s'amuser à rédiger ce roman, avec des chapitres en forme d'alphabet, chacun correspondant à une lettre, et avec un style direct, presque "parlé" parfois. Elle manie le changement de narrateur avec brio, car on repère tout de suite laquelle des soeurs s'exprime dans les chapitres, rien qu'à la façon de construire les phrases.
J'ai été très touchée par ce récit très réaliste, sans fioritures, à l'image de la vie, et des obstacles qui ne sont pas toujours faciles à franchir pour évoluer, grandir, et faire face aux réalités de l'existence.
"En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes transformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement."
"Amour, Prozac et autres curiosités" est un roman à trois voix, le narrateur changeant selon les chapitres. Ce sont trois soeurs madrilènes qui se racontent, qui expriment leur mal-être, les bonheurs et les malheurs qu'elles ont vécu, leur façon de voir la vie. Elles sont très différentes les unes des autres, et pourtant soeurs de sang. Elles ne se comprennent pas très bien, elles ont évolué chacune à sa manière, pourtant elles ont vécu la même histoire d'enfance, avec chacune ses traumatismes et ses joies, qu'elles n'ont pas toujours vu de la même façon, comme on le découvre à la lecture de ce très bon roman.
"Le sang n'unit pas autant qu'il le devrait ; quand les gens ne sont pas sur la même longueur d'ondes, c'est ainsi, impossible d'y remédier."
L'écriture est pleine d'humour, parfois très franche, aussi très rude, crue, grinçante. A la lecture on rit beaucoup, on pleure aussi, et on ne sait plus très bien où l'on en est, comme les héroïnes de cette histoire. Lucia Etxebarria semble s'amuser à rédiger ce roman, avec des chapitres en forme d'alphabet, chacun correspondant à une lettre, et avec un style direct, presque "parlé" parfois. Elle manie le changement de narrateur avec brio, car on repère tout de suite laquelle des soeurs s'exprime dans les chapitres, rien qu'à la façon de construire les phrases.
J'ai été très touchée par ce récit très réaliste, sans fioritures, à l'image de la vie, et des obstacles qui ne sont pas toujours faciles à franchir pour évoluer, grandir, et faire face aux réalités de l'existence.
"En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes transformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement."
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