Que venait faire le chat? par 32 Octobre
Encore un drôle de chemin emprunté dans le choix de ce livre et encore plus difficile de tenter de vous le faire aimer.
Souvent, j’achète un livre pour son titre, sa couverture ou son auteur et ne lis la 4ème de couverture que le livre fini. Une règle presque générale pour la 4ème de couverture qui me fait parfois découvrir au fil des pages ce que tout le monde sait déjà parce que ce livre là, on en a parlé à la radio, à la télévision, dans la presse mais que je n’y ai pas prêté attention et qu’il n’a pas rejoint ma liste de livre à lire absolument, un jour.
Là, je l’ai acheté parce qu’il était édité chez Verticales, parce que j’avais participé à un atelier d’écriture animé par une amie de plume et d’éditeur de François Bégaudeau.
Et au fur et à mesure de ma lecture, me venaient de nombreuses images, celles de Florence Aubenas dont j’avais suivi la conférence de presse en direct au moment de sa libération. Cela m’interpellait, je ne voyais pas où l’auteur voulait m’entraîner. Mais je n’arrivais pas à quitter le livre, je voulais voir comment il allait s’en sortir et qu’est-ce que venaient faire le chat (page 42), les gamins et les bottes de paille (page 54) et enfin, Florence Aubenas était citée (mais il a fallu attendre la page 83. Le livre en compte 136).
Ouf, je respirais, je n’avais pas rêvé.
C’était bien un livre sur, pardon, plutôt autour de Florence Aubenas.
Contrairement à beaucoup de critiques lues après ici et là, j’ai aimé « le délire » de François Bégaudeau. Ses mots sans, parfois, ni queue ni tête et rapport avec les phrases de la journaliste dites lors de ces 45 minutes de fin de cauchemar, font perdre complètement le fil des phrases de celle qui, comme elle l’a dit dans le Nouvel Observateur du 23 août 2007, « a assez accaparé le monde ».
Non, Madame vous n’avez pas accaparé le monde ; j’ai été soulagée quand vous avez été libérée et merci à François Bégaudeau de cet exercice de style qui m’a ravie et agacée en même temps.
PS : un autre livre de François Bégaudeau à picorer « Antimanuel de littérature », publié aux éditions Bréal en octobre 2008.
Encore un drôle de chemin emprunté dans le choix de ce livre et encore plus difficile de tenter de vous le faire aimer.
Souvent, j’achète un livre pour son titre, sa couverture ou son auteur et ne lis la 4ème de couverture que le livre fini. Une règle presque générale pour la 4ème de couverture qui me fait parfois découvrir au fil des pages ce que tout le monde sait déjà parce que ce livre là, on en a parlé à la radio, à la télévision, dans la presse mais que je n’y ai pas prêté attention et qu’il n’a pas rejoint ma liste de livre à lire absolument, un jour.
Là, je l’ai acheté parce qu’il était édité chez Verticales, parce que j’avais participé à un atelier d’écriture animé par une amie de plume et d’éditeur de François Bégaudeau.
Et au fur et à mesure de ma lecture, me venaient de nombreuses images, celles de Florence Aubenas dont j’avais suivi la conférence de presse en direct au moment de sa libération. Cela m’interpellait, je ne voyais pas où l’auteur voulait m’entraîner. Mais je n’arrivais pas à quitter le livre, je voulais voir comment il allait s’en sortir et qu’est-ce que venaient faire le chat (page 42), les gamins et les bottes de paille (page 54) et enfin, Florence Aubenas était citée (mais il a fallu attendre la page 83. Le livre en compte 136).
Ouf, je respirais, je n’avais pas rêvé.
C’était bien un livre sur, pardon, plutôt autour de Florence Aubenas.
Contrairement à beaucoup de critiques lues après ici et là, j’ai aimé « le délire » de François Bégaudeau. Ses mots sans, parfois, ni queue ni tête et rapport avec les phrases de la journaliste dites lors de ces 45 minutes de fin de cauchemar, font perdre complètement le fil des phrases de celle qui, comme elle l’a dit dans le Nouvel Observateur du 23 août 2007, « a assez accaparé le monde ».
Non, Madame vous n’avez pas accaparé le monde ; j’ai été soulagée quand vous avez été libérée et merci à François Bégaudeau de cet exercice de style qui m’a ravie et agacée en même temps.
PS : un autre livre de François Bégaudeau à picorer « Antimanuel de littérature », publié aux éditions Bréal en octobre 2008.
Merci pour ce billet qui me donne vraiment envie de découvrir ce livre !
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