« Bleu presque transparent » est le 2ème roman de Ryû Murakami que je lis, et je n’y ai rien retrouvé de ce que j’avais apprécié dans le 1er, « Les bébés de la consigne automatique », récit difficile mais passionnant.
Zaph l’a bien exprimé (ici) : hormis les descriptions d’une bande de jeunes qui se droguent, partouzent, écoutent de la musique et vont parfois aux concerts, rien ne s’y passe vraiment. Et puis cette platitude, au niveau du style ! Au bout d’une trentaine de pages, je crois que j’avais déjà compris que j’allais bien m’ennuyer (pour rester polie). Ennui certes parfois légèrement interrompu par le dégoût, lors de certaines scènes assez « trash ». Non que je sois quelqu’un qui se choque facilement, mais quand la description de violences semble être un but en soi, je n’en vois franchement pas l’intérêt.
Que dire de plus ? J’ai tenté, moi aussi, de lire entre les lignes, d’y voir un témoignage symptomatique d’une certaine jeunesse japonaise des années 70, entre influence du courant hippie occidental et désœuvrement lié à l’absence de tout projet, de toute idéologie… je cherche encore !
D’un autre côté, je ne voudrais pas dégoûter de cet auteur ceux qui ne l’ont jamais lu. Disons que « Bleu presque transparent », qui est son premier roman, est plus que dispensable. Maintenant, il aurait fallu que je lise d’autres œuvres de Ryû Murakami pour juger de son talent, mais cette mauvaise expérience m’a un peu refroidie.
Zaph l’a bien exprimé (ici) : hormis les descriptions d’une bande de jeunes qui se droguent, partouzent, écoutent de la musique et vont parfois aux concerts, rien ne s’y passe vraiment. Et puis cette platitude, au niveau du style ! Au bout d’une trentaine de pages, je crois que j’avais déjà compris que j’allais bien m’ennuyer (pour rester polie). Ennui certes parfois légèrement interrompu par le dégoût, lors de certaines scènes assez « trash ». Non que je sois quelqu’un qui se choque facilement, mais quand la description de violences semble être un but en soi, je n’en vois franchement pas l’intérêt.
Que dire de plus ? J’ai tenté, moi aussi, de lire entre les lignes, d’y voir un témoignage symptomatique d’une certaine jeunesse japonaise des années 70, entre influence du courant hippie occidental et désœuvrement lié à l’absence de tout projet, de toute idéologie… je cherche encore !
D’un autre côté, je ne voudrais pas dégoûter de cet auteur ceux qui ne l’ont jamais lu. Disons que « Bleu presque transparent », qui est son premier roman, est plus que dispensable. Maintenant, il aurait fallu que je lise d’autres œuvres de Ryû Murakami pour juger de son talent, mais cette mauvaise expérience m’a un peu refroidie.
Je ne veux pas te décourager, mais de tous ceux que j'ai lu, seul "Les bébés de la consigne automatique" sort du lot. Et je dois en avoir lu 4 ou 5...
RépondreSupprimerDonnez-moi alors Haruki ou Takashi.
Oh, cela ne me décourage pas vraiment. Au contraire, je crois que je vais éviter de perdre du temps dans d'autres tentatives!
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