Il y a un certain temps que j’ai lu ce roman… j’avais bien pris quelques notes afin d’en faire une critique, mais en voyant qu’il avait déjà été chroniqué deux fois sur le blog, j’avais finalement décidé d’écouter ma paresse naturelle, pour le reléguer à l’état de brouillon définitif. Maintenant que le thème des Chats pour août et septembre est « roman dont le titre comprend une couleur », c’est cette fois mon côté opportuniste qui prend le dessus…
Suite à une fête d’anniversaire très arrosée, Ladislas Baran bascule brutalement dans un autre monde : là où il vivait la veille encore, il ne reconnaît personne (pas plus qu’on ne le reconnaît)… le pire, c’est qu’il semble avoir perdu jusqu’à son identité, les personnes de ce nouvel univers reconnaissant en lui Kaël Tallas, le jeune et brillant mentor du ministre « de l’avancée sociale ».
Ce monde imaginaire dans lequel échoue Ladislas m’a fortement rappelé celui du « Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley : tout y est trompeusement lisse et parfait, la délinquance, les maladies et la vieillesse étant éradiquées… chaque citoyen est censé afficher un bonheur radieux (aidé pour cela à renforts de lavages de cerveaux et de consommation d’antidépresseurs), la notion de famille est abolie, et mener une sexualité débridée est une obligation. Bien sûr, il y a un revers à cette médaille…
On devine, derrière cette histoire aux allures de SF –tout comme dans le roman d’Huxley-, la volonté de l’auteure de fustiger les dérives d’un consumérisme effréné, et les risques d’uniformisation de l’individu liés à l’utilisation du progrès comme moyen pour modeler les êtres à l’image de ce que quelques-uns estiment être l’idéal. Ce qu’il y a en plus dans « Bleu poussière », c’est les interrogations que pose l’histoire personnelle du héros. Comment a-t- il échoué dans cette société, que sont devenus la famille et les amis qu’il a laissés dans son monde d’avant. Est-il fou, victime d’une machination… ?
A part des petits détails qui m’ont quelquefois gênée (certaines maladresses d’expression, notamment), je garde un très bon souvenir de cette lecture.
En ce qui concerne le « bleu » du titre, il ne prend tout son sens qu’accolé au mot « poussière », puisqu’il désigne une couleur triste, tirant surtout vers le gris, une couleur que Ladislas/Kaël découvre dans ce monde inconnu… mais je ne vous en dirai pas plus. Disons que c’est un titre qui me paraît bien choisi, et qui ne revêt toute sa signification qu’avec la fin de l’histoire…
Suite à une fête d’anniversaire très arrosée, Ladislas Baran bascule brutalement dans un autre monde : là où il vivait la veille encore, il ne reconnaît personne (pas plus qu’on ne le reconnaît)… le pire, c’est qu’il semble avoir perdu jusqu’à son identité, les personnes de ce nouvel univers reconnaissant en lui Kaël Tallas, le jeune et brillant mentor du ministre « de l’avancée sociale ».
Ce monde imaginaire dans lequel échoue Ladislas m’a fortement rappelé celui du « Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley : tout y est trompeusement lisse et parfait, la délinquance, les maladies et la vieillesse étant éradiquées… chaque citoyen est censé afficher un bonheur radieux (aidé pour cela à renforts de lavages de cerveaux et de consommation d’antidépresseurs), la notion de famille est abolie, et mener une sexualité débridée est une obligation. Bien sûr, il y a un revers à cette médaille…
On devine, derrière cette histoire aux allures de SF –tout comme dans le roman d’Huxley-, la volonté de l’auteure de fustiger les dérives d’un consumérisme effréné, et les risques d’uniformisation de l’individu liés à l’utilisation du progrès comme moyen pour modeler les êtres à l’image de ce que quelques-uns estiment être l’idéal. Ce qu’il y a en plus dans « Bleu poussière », c’est les interrogations que pose l’histoire personnelle du héros. Comment a-t- il échoué dans cette société, que sont devenus la famille et les amis qu’il a laissés dans son monde d’avant. Est-il fou, victime d’une machination… ?
A part des petits détails qui m’ont quelquefois gênée (certaines maladresses d’expression, notamment), je garde un très bon souvenir de cette lecture.
En ce qui concerne le « bleu » du titre, il ne prend tout son sens qu’accolé au mot « poussière », puisqu’il désigne une couleur triste, tirant surtout vers le gris, une couleur que Ladislas/Kaël découvre dans ce monde inconnu… mais je ne vous en dirai pas plus. Disons que c’est un titre qui me paraît bien choisi, et qui ne revêt toute sa signification qu’avec la fin de l’histoire…
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