No pasaran, par Zaph
Mais non, ce n'est pas un livre rigolo. "Vie et mort de la jeune fille blonde", par exemple, bien que le sujet en soit nettement plus dramatique, est beaucoup plus marrant ; certains passages m'avaient même fait éclater de rire.
"Les brutes" parle d'un sujet plus léger (le non-service militaire du personnage), mais d'une manière plus grave.
Il ne s'agit en effet de rien moins que de se poser l'une des grandes questions philosophiques de la vie : celle de la liberté.
Il faut se rappeler que la liberté est une lutte de tous les instants, qu'elle ne se trouve pas par hasard, mais se conquiert au prix d'efforts incroyables, comme par exemple de passer deux jours assis dans une voiture en buvant des dizaines de tasses de café pour s'empêcher de dormir. Quel héroïsme.
Moi, après avoir lu cette somme philosophique de 86 pages, je me trouve bien lâche, j'ai honte d'avoir fait mon service militaire.
Et j'ai honte d'être tombé dans chacun des innombrables petits services militaires qui nous guettent au coin de chaque rue. J'ai honte de n'avoir pas résisté, d'être devenu ce que les autres voulaient faire de moi.
Bon, j'exagère un peu, hein !
Non, mais c'est vrai, il a raison, Jaenada : on oublie trop souvent qu'on a le pouvoir de résister, et il nous en rappelle la recette (vous n'avez qu'à lire le livre pour la connaître), le service militaire n'est qu'un prétexte.
Et puis, j'ai été bien content de retrouver un personnage typique de Jaenada, raffraichissant par sa naïveté désarmante et par son implacable logique.
Sérieusement, je vous mentirais si je vous disais que "les brutes" est du grand Jaenada ; c'est juste un bon petit livre, amusant et qui donne aussi à réfléchir, et écrit avec la plume légère de l'auteur, si reconnaissable. C'est bien suffisant pour que je vous le conseille.
"... j'ai compris que tout se passerait à peu près bien si je parvenais à franchir trois obstacles redoutables, angoissants, qui m'apparaissaient à priori comme les seuls points noirs d'une vie sinon plutôt fastoche : le catéchisme, le service militaire et le mariage."
Mais non, ce n'est pas un livre rigolo. "Vie et mort de la jeune fille blonde", par exemple, bien que le sujet en soit nettement plus dramatique, est beaucoup plus marrant ; certains passages m'avaient même fait éclater de rire.
"Les brutes" parle d'un sujet plus léger (le non-service militaire du personnage), mais d'une manière plus grave.
Il ne s'agit en effet de rien moins que de se poser l'une des grandes questions philosophiques de la vie : celle de la liberté.
Il faut se rappeler que la liberté est une lutte de tous les instants, qu'elle ne se trouve pas par hasard, mais se conquiert au prix d'efforts incroyables, comme par exemple de passer deux jours assis dans une voiture en buvant des dizaines de tasses de café pour s'empêcher de dormir. Quel héroïsme.
Moi, après avoir lu cette somme philosophique de 86 pages, je me trouve bien lâche, j'ai honte d'avoir fait mon service militaire.
Et j'ai honte d'être tombé dans chacun des innombrables petits services militaires qui nous guettent au coin de chaque rue. J'ai honte de n'avoir pas résisté, d'être devenu ce que les autres voulaient faire de moi.
Bon, j'exagère un peu, hein !
Non, mais c'est vrai, il a raison, Jaenada : on oublie trop souvent qu'on a le pouvoir de résister, et il nous en rappelle la recette (vous n'avez qu'à lire le livre pour la connaître), le service militaire n'est qu'un prétexte.
Et puis, j'ai été bien content de retrouver un personnage typique de Jaenada, raffraichissant par sa naïveté désarmante et par son implacable logique.
Sérieusement, je vous mentirais si je vous disais que "les brutes" est du grand Jaenada ; c'est juste un bon petit livre, amusant et qui donne aussi à réfléchir, et écrit avec la plume légère de l'auteur, si reconnaissable. C'est bien suffisant pour que je vous le conseille.
"... j'ai compris que tout se passerait à peu près bien si je parvenais à franchir trois obstacles redoutables, angoissants, qui m'apparaissaient à priori comme les seuls points noirs d'une vie sinon plutôt fastoche : le catéchisme, le service militaire et le mariage."
Alors... je ne suis pas trop d'accord. J'ai pleuré de rire durant les cinq, six premières pages, l'histoire avec les trois obstacles obligés ou je ne sais plus quoi, j'ai trouvé ça merveilleux, du grand Jaenada ^^ Je trouve la suite toute aussi efficace, bien sûr ça parle parfois pour ne rien dire, bien sûr c'est très court... mais bon, c'est normal, c'est Jaenada :) Moi, je l'ai trouvé meilleur que certains "romans officiels" de notre Artistochat d'honneur...
RépondreSupprimerEn fait, c'est peut-être bien le meilleur livre qu'on puisse faire sur les "trois jours" ; mais ce n'est que l'antichambre du service militaire, et le service est mille fois plus absurde que les trois jours, parce que là, les militaires ont vraiment tous pouvoirs sur toi. Je ne peux m'empêcher de me demander quel livre Jaenada aurait pu écrire s'il avait réellement fait son service ! ;-)
RépondreSupprimerPeut-être un truc dans la veine de ce que tu as toi-même écrit ? ;-)
RépondreSupprimerMoi évidemment, je ne peux pas savoir, je n'ai pas fait mon service (à deux semaines près j'étais dans la dernière "fournée" d'avant suppression...). Mais comme le dit très bien Philou... le service militaire est partout, tout le temps. Et pas qu'à l'armée. Et ça, je crois que c'est très vrai... il suffit de voir son patron...
Oui, ce genre d'aventures-là, mais tu imagines sous la plume de Jaenada ?
RépondreSupprimerMais c'est vrai, le service est partout. Merci à Philippe de nous le rappeler. Restons vigilants ;-)
Oui, oui, j'imagine très bien. Mais heureusement qu'il en laisse aussi pour les autres, déjà que j'écris un peu pareil et qu'on me compare à lui tout le temps maintenant qu'il est une star sur le Net (j'aurais mieux fait de fermer ma gueule), encore heureux qu'il me reste quelques sujets qu'il n'a pas abordés... comme par exemple les assiistances techniques et l'informatique, puisque c'est le thème de ma chronique du jour, façon Dépressif'08 (oui, je fais ma réclame !)
RépondreSupprimerOuh, tu m'intéresses !
RépondreSupprimerC'est sûr que la confrontation avec les assistances techniques est un motif très valable de dépression. :)
Bravo pour ce beau blog, et tous ces messages de qualité ! J'y reviendrai ! En plus, j'aime bien le titre.... "chats"... ma va très bien ! :D
RépondreSupprimerJe vois que nos joyeux duettistes sont en pleine forme! :)
RépondreSupprimerEn tout cas, ça me donne très envie de le lire!
A bientôt chez nous Lethee!
salut mon vieux fil ( BOUB ))
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