jeudi 17 septembre 2009

"Assez parlé d'amour" - Hervé Le Tellier


Déformation professionnelle… par 32 Octobre

"Assez parlé d'amour" est paru chez Lattès fin août 2009. Dans ce roman d'amour et néanmoins très oulipien, Hervé Le Tellier décrit les trajectoires parallèles d'Anna et Louise, deux femmes mariées confrontées, à quarante ans, au coup de foudre.

« La planète connut cette année-là son automne le plus chaud depuis cinq siècles. Mais de la clémence providentielle du climat, qui joua peut-être son rôle, il ne sera plus question. Ce récit couvre l’espace de trois mois et même un peu plus. Que celle – ou celui – qui ne veut pas – ou plus – entendre parler d’amour repose ce livre. »

En lisant ce livre… un vrai coup de cœur … mais un peu gâché par l’obligation qui m’est faite, insidieusement, de trouver à quelle consigne d’écriture l’auteur répond dans chacun des chapitres. Pour rappel, j’anime des ateliers d’écriture et chacun des chapitres de son livre est une invite à l’écriture, à la consigne, à la trituration de mes méninges.

Il est membre émérite de l’Oulipo (OUvroir de Littérature POtentielle), mouvement fondé par Raymond Queneau, il est aussi l’un des « Papous » de l’émission de France Culture et cela se sent, cela se respire et cela m’a malheureusement pris la tête par instant. Je n’ai pas réussi à déguster complètement son livre. Je l’ai dévoré car je voulais en connaître la chute mais ensuite tout s’est brouillé dans ma tête. Je n’avais pas découvert tous ses mécanismes d’écriture. J’en suis sortie frustrée. Pas sympa Monsieur Le Tellier.

Il va falloir y adjoindre un volume ou une chronique : comment j’ai écrit « Assez parlé d’amour ». Relever le défi, je veux savoir et utiliser vos consignes. Il y a bien sûr le principe de construction sur la base de la partie de dominos abkhazes mais il y a d’autres secrets à nous dévoiler.


Le vrai régal pour moi a été le chapitre Stan et Yves, pages 137 à 148 (d’ailleurs un des plus longs).


A vous de vous identifier à l’un des personnages… vous aurez une vie, une nouvelle vie, peut-être celle que vous aimeriez vivre. Peut être serez-vous aussi courageux ou aussi lâche qu’un des personnages… peut-être … en tout cas vous serez vivant et vous aurez envie, en posant le livre, de criez « Je t’aime ! ».

Chut, il ne faut pas le dire… Je lui ai dit tout doucement, il s’était endormi près de moi, sa journée avait été longue mais j’avais dû continuer à lire, jusqu’à plus soif ce livre qui va hanter mes jours et mes nuits jusqu’à un prochain coup de cœur.

Merci Hervé Le Tellier de l’avoir commis…






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