mardi 1 décembre 2009

"Vingt-quatre heures de la vie d'une femme" - Stefan Zweig

C'est un complot, par Zaph


J'avais pas spécialement l'intention de lire "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme", de Stefan Zweig. Même pas du tout.
Non, moi je voulais lire "Le joueur d'échecs", du même auteur. Comme j'avais déjà lu "Le maître de go", de Kawabata, je me disais que ça faisait un beau programme : les deux plus beaux jeux d'esprit évoqués par deux auteurs suicidés. J'aurais pu ainsi m'adonner à la littérature comparée (le troisième plus beau jeu d'esprit).
Mais on croirait que les lecteurs de ma bibliothèque sont à l'origine d'un grand complot pour m'empêcher de suivre peinard mon programme de lecture. Tous les exemplaires du "joueur d'échecs" étaient empruntés jusqu'à la fin du monde. Alors, voilà, je me retrouve avec "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme".
Bon, ce livre n'est pas si mauvais. Surtout après un certain retournement de situation (quoique un peu attendu quand-même) que je ne vais pas révéler pour préserver l'intérêt de ceux qui n'ont pas encore lu le livre. L'histoire est bien construite, et le style, malgré un caractère un peu désuet, n'est pas désagréable.
Mais quelque chose m'ennuie. C'est que le ressort de l'histoire repose principalement sur une rigidité morale et des conventions qui ne sont plus guère de mise aujourd'hui. Au fond, cette femme (qui par ailleurs est veuve) ne fait que s'offrir une petite partie de jambes en l'air pour son plus grand bien et celui de son amant. Est-ce qu'il y a là de quoi la plonger dans des abîmes de culpabilité et de honte pour le reste de sa vie ? Non, vraiment, ce genre de romantisme là ne me branche pas.

2 commentaires:

  1. Oui, c'est que j'ai ressenti en lisant "Le voyage dans le passé" (voir en bas de page) : désuet, mais j'avais tout de même passé un bon moment.
    C'est vrai que ces histoires paraissent aujourd'hui bien démodées... on a l'impression qu'entre Zweig et un Bukowski, par exemple, quelques siècles se sont écoulés (alors qu'ils sont tous deux du XXème... alors qu'ils ne sont nés qu'à 40 ans d'intervalle !

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