Par Zaph
"Mais..." -nous dit la quatrième de couverture, car il y a un "mais":
"Mais au contact de cet environnement de créateurs -un peintre, un écrivain, un poète -, elle se demande si l'on peut répondre à cette (désopilante) question: les artistes sont-ils de gens comme les autres?"
D'abord, je dois avouer que le côté désopilant de la question m'échappe légèrement. Ensuite, franchement, y avait-il besoin d'écrire un livre pour répondre à cette question? Il suffisait tout simplement de me le demander.
La réponse est... oui.
Ça vous étonne?
Et les sportifs alors? Sont-ils des gens comme tout le monde?
Et les fonctionnaires?
Tenez-vous bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, je me suis laissé dire qu'il existerait même des artistes fonctionnaires qui pratiquent le sport.
Et ils sont -devinez comment?
Mais oui! Comme tout le monde.
Tellement "comme tout le monde" (et c'est la peut-être qu'Alison Lurie réussit sa démonstration), qu'après 150 pages, je mélangeais encore tous les personnages.
Il a fallu qu'elle me rappelle dix-huit fois que Léonard était le critique littéraire et Kenneth le peintre pour que je commence à les différencier.
A moins que ce ne soit l'inverse. J'ai un doute subitement.
Juste avant ce livre (c'est sans doute pas de bol pour Lurie), j'avais lu "Le coeur est un chasseur solitaire". Eh bien, la petite Mick, qui se joue des symphonies dans sa tête, est un personnage mille fois plus émouvant que les artistes dépeints par Lurie.
Et puis, il y a ce lieu, Illyria, dont on suppose qu'il devrait être un lieu magique, sauf qu'il ne m'a inspiré aucune impression de magie... seulement de l'ennui.
Je trouve donc que ce roman est un peu raté. Pourtant, j'avais été agréablement surpris par "La vérité sur Lorin Jones", de la même auteure. Elle est capable de mieux, c'est sûr. Peut-être qu'un petit séjour à Illyria...
Janet, auteure de nouvelles en manque d'inspiration, espère se ressourcer lors d'un séjour à Illyria, une résidence pour artistes, où l'environnement isolé, le luxe et la tranquillité sont supposés favoriser la création artistique.
"Mais..." -nous dit la quatrième de couverture, car il y a un "mais":
"Mais au contact de cet environnement de créateurs -un peintre, un écrivain, un poète -, elle se demande si l'on peut répondre à cette (désopilante) question: les artistes sont-ils de gens comme les autres?"
D'abord, je dois avouer que le côté désopilant de la question m'échappe légèrement. Ensuite, franchement, y avait-il besoin d'écrire un livre pour répondre à cette question? Il suffisait tout simplement de me le demander.
La réponse est... oui.
Ça vous étonne?
Et les sportifs alors? Sont-ils des gens comme tout le monde?
Et les fonctionnaires?
Tenez-vous bien, aussi incroyable que cela puisse paraître, je me suis laissé dire qu'il existerait même des artistes fonctionnaires qui pratiquent le sport.
Et ils sont -devinez comment?
Mais oui! Comme tout le monde.
Tellement "comme tout le monde" (et c'est la peut-être qu'Alison Lurie réussit sa démonstration), qu'après 150 pages, je mélangeais encore tous les personnages.
Il a fallu qu'elle me rappelle dix-huit fois que Léonard était le critique littéraire et Kenneth le peintre pour que je commence à les différencier.
A moins que ce ne soit l'inverse. J'ai un doute subitement.
Juste avant ce livre (c'est sans doute pas de bol pour Lurie), j'avais lu "Le coeur est un chasseur solitaire". Eh bien, la petite Mick, qui se joue des symphonies dans sa tête, est un personnage mille fois plus émouvant que les artistes dépeints par Lurie.
Et puis, il y a ce lieu, Illyria, dont on suppose qu'il devrait être un lieu magique, sauf qu'il ne m'a inspiré aucune impression de magie... seulement de l'ennui.
Je trouve donc que ce roman est un peu raté. Pourtant, j'avais été agréablement surpris par "La vérité sur Lorin Jones", de la même auteure. Elle est capable de mieux, c'est sûr. Peut-être qu'un petit séjour à Illyria...
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