dimanche 21 septembre 2008

"Le canapé rouge" - Michèle Lesbre

Assis sur un canap’, 5 minutes avec toi, par Sandrounette

Rencontrer un auteur est toujours un moment fort. Dans le cadre de notre café littéraire, nous avons la chance de pouvoir discuter, en petit comité, avec un écrivain qui se prête volontiers à nos milliers de questions sans jamais fatiguer.

Michèle Lesbre fut l’une d’entre eux. Venue présenter son Canapé rouge, elle nous parle de sa façon d’écrire, de son ressenti face à son livre. Mais parlons d’abord du roman.

Présélectionné pour le prix Goncourt 2007, ce roman parle d’amour. Parce qu’elle était sans nouvelles de Gyl, la narratrice part sur ses traces. A bord du Transsibérien elle parcourt la Russie profonde jusqu’au lac Baïkal. A travers ce voyage, nous découvrons la vie d’Anne, chroniqueuse croquant la vie de femmes extraordinaires telle Milena Jesenskà. On apprend également son amitié sincère et forte avec une vieille dame de son immeuble, Clémence Barrot, qui attend ses récits avec impatience sur son immuable canapé rouge.

Le roman se lit très vite et, même si le style de l’auteur est fluide et épuré, il faut vraiment ne jamais avoir lu de roman de sa vie pour ne pas deviner comment le roman va se terminer… Mais voilà… J’ai rencontré Michèle Lesbre.

On pouvait lui reprocher d’utiliser de grosses ficelles, des préjugés… Grande amoureuse des voyages en train, l’auteur a effectivement parcouru ce voyage jusqu’au Baïkal. C’est ce voyage qui fut à l’origine de l’écriture du roman. En écrivant à la première personne, l’auteur a voulu s’impliquer totalement sans parler de soi, pour écrire quelque chose de plus universel.

Le canapé rouge traite de deux voyages : le voyage en train mais aussi le voyage intérieur sur le canapé.

Rencontrer un auteur est toujours un moment fort. Mais, même si c’est très intéressant, ça ne change pas toujours notre opinion sur le roman… C’est mon cas ! Trop rapidement traité, une fin hautement prévisible… A ne pas lire absolument donc…

1 commentaire:

  1. Je viens de le finir. On me l'a envoyé et en le voyant, j'ai souri en pensant à ce billet: quelle drôle de coincidence, je venais de lire ta critique.

    Un beau récit contemplatif, entre souvenirs et voyage, qui nous plonge dans cet état méditatif que provoque les voyages en train, avec quelques incursions littéraires, la ou elle laisse sa trace. Très beau pouvoir d'observation et état d'esprit du voyage comme je l'aime, qui rend positif, laisse appréhender les choses avec un autre regard. Une aussi très belle amitié, vraie, ou l'une et l'autre s'enrichissent. Finalement, un roman très humain.

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