lundi 28 septembre 2009

Valérie Valère

Tu me manques… par Salysand

Née à Paris le 1er novembre 1961, dans le 15ème arrondissement, Valérie était le second enfant d'une famille classique. Elle fut internée à l'âge de 13 ans dans un hôpital psychiatrique pour anorexie mentale, pendant 4 mois. A sa sortie, elle s'inscrit à l'école du cirque d'Annie Fratellini pour suivre des cours de funambules, tout en suivant ses cours au collège. Elle était animée de cette passion qu'est l'écriture et s'y adonnait tous les soirs après ses devoirs. Elle a obtenu son bac et alla à la Sorbonne pour entreprendre des études de lettres, mais elle abandonna après la première année. En 1981 Valérie VALERE part vivre à la campagne où son frère la rejoint de temps à autre. Le 18 décembre 1982 Valérie VALERE quitte ce monde. Incinérée, ses cendres furent dispersées dans la mer, telle qu'elle le souhaita dans son dernier testament.

J’ai lu plusieurs de ses livres et je tiens à dire que rares sont les ouvrages qui m’ont autant touchés.
Elle était anorexique, ok, mais là n’est pas mon débat !!! Je suis profondément horrifiée par le côté réducteur de la mise en première ligne de cette maladie ! Un coup de griffe, un !
De plus aucune photo couleur la représentant ! Que du noir et blanc ! Cherchez l’erreur ! On cultive le morbide !!! Re griffe !!!

Valérie VALERE est un auteur de talent !
La clairvoyance de ses romans, l’analyse de sa vision du monde et des rapports humains sont des bijoux à découvrir.
Tourmentée ? Sûr elle l’était, mais qui de nos jours y échappe ?

Elle me manque ! J’ai lu au moins 3 fois « MALIKA OU UN JOUR COMME TOUS LES AUTRES ». Où sont le bien et le mal lorsque l’on aime ? Sans barrière elle nous fait dériver le long de ses émotions…

J’aimerais de temps en temps entendre parler d’elle dans les médias… Mais elle n’est pas « la fille de » ! Alors…

Ses romans, nouvelles et écrits divers:
  • Le pavillon des enfants fous
  • Malika ou un jour comme tous les autres
  • Obsession Blanche
  • Laisse pleurer la pluie sur tes yeux
  • Véra, Magnifica Love et pages diverses
  • Eléonore
  • La station des désespérés ou les couleurs de la mort
  • A la porte de moi -même

3 commentaires:

  1. Elle nous manque. Merci de cet hommage en espérant que beaucoup prendront la peine d'ouvrir un de ses livres. De ses livres on ne sort pas intact. Il en reste toujours des traces et cette impression d'énorme gachis.

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  2. Oui, entièrement d'accord avec toi 32 Octobre, on n'en ressort pas indemne... c'est sans doute ce que l'on peux nommer l'"ironie" du sort...
    :-((

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  3. Mon préféré est irrévocablement "Laisse pleurer la pluie sur tes yeux"... Le premier et seul livre qui m'ai fait pleurer ! Il m'a énormément touché, je n'en suis pas sortie intact, tu as raison 32octobre... J'ai eu du mal a l'avoir, j'ai fait tout les sites et broquante et je l'ai enfin lu ! je ne m'arrête pas de le lire...
    C'est tellement domage qu'elle soit morte... Elle avait tellement de talant =(

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